6 trucs infaillibles pour RATER son expatriation

Et oui, la vie à l’étranger fait rêver, saliver, fantasmer, …

Pourtant l’expatriation est tout, sauf facile : elle n’est pas toujours rose et peut même mener à des déceptions, des désillusions, voire des dépressions.

Personnellement c’est cette phrase de Mark TWAIN qui a été mon déclic :

Expatriation - Osez (citation de Twain)


Je m’estime « ben chanceuse » (à lire avec l’accent Québécois) que ma vie en Amérique du Nord et en Espagne se soient bien passées (l’une en couple, l’autre en famille). Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, personne de mon entourage n’a su me conseiller, m’épauler et me (PRÉ)PARER pour ma nouvelle vie.

Depuis le début de mon expatriation, je croise régulièrement des personnes (bien plus nombreuses que ce que l’on pourrait croire) qui ont malheureusement échoué dans cette aventure. Les raisons de cet échec semblaient différentes à première vue, mais je me suis rapidement aperçue qu’elles se comptaient sur les doigts de la main (d’un polydactyle***).

Si tu te prépares à franchir le pas de l’expatriation, assure-toi d’éviter les 6 écueils suivants, qui pourraient transformer ton rêve en cauchemar.

1- Partir pour les mauvaises raisons.

Expatriation - Surtout ne pas vouloir fuir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tu pars pour découvrir une autre culture, t’ouvrir l’esprit, sortir de ta zone de confort, te confronter à l’inconnu, parler une nouvelle langue, vivre une nouvelle aventure (seul, en couple ou en famille), changer (de vie, de travail, d’endroit) ? Ce sont de BONNES raisons : tu es sur la voie d’une expatriation réussie !

En revanche si tu pars pour FUIR, la réussite de ton expatriation me paraît plutôt compromise (hormis bien évidemment dans le cas de réfugiés politiques, ce billet s’adressant principalement à des lecteurs Français, Belges et Suisses…).

Quand je parle de fuite, je pense plutôt au refus d’affronter ses problèmes personnels et/ou psychologiques, de se remettre en question, de rejeter la société, etc. (9 fois sur 10, tes problèmes te rattraperont, même si tu vis à l’étranger.)

Comme le dit Robert Louis Stevenson :

Il est inutile de fuir ses faiblesses, il faut les affronter ou périr. Et quitte à les affronter, autant le faire tout de suite et aussi directement que possible.

Je ne dis pas que c’est facile (je ne pense d’ailleurs pas en être capable, car personnellement je n’ai rien fui, SAUF, après mûre réflexion, ceux qui me demandaient : « Et toi, les bébés, c’est pour quand ? » grrrr), mais la fuite est une mauvaise raison, selon mon humble avis… Et qui dit mauvaise raison dit foncer dans le mur…

2- Le refus de l’échec.

Expatriation - Peur de l'échec (citation de Woody Allen).

La peur et les doutes sont omniprésents avant le grand départ (sauf si tu es un super héros bien sûr). Ce sont des émotions normales, humaines, que l’inconnu réserve à tous : vais-je m’adapter, vais-je aimer ma nouvelle vie, vais-je trouver le boulot de mes rêves, mes enfants vont-ils s’intégrer, … ?

Mais de toutes les peurs, il y en a une que tu devras combattre, si tu veux réussir ta vie à l’international : la peur de l’échec. Une fois « là-bas », tu sentiras plus d’une fois le fantôme de l’échec planer lourdement au-dessus de ta tête… et il y a de fortes chances que tu ne réussisses pas du premier coup. Mais perdre une bataille ne signifie pas perdre la guerre.

L’important est d’en tirer un enseignement (et de l’humilité, ce qui ne fait de mal à personne, surtout si tu es Français ! ), de relever ta tête et tes manches, et de repartir au combat, en te disant : « C’est pas grave, cette fois ça n’a pas marché, la prochaine fois sera la bonne. »

Si tu capitules au premier obstacle, au premier refus, à la première défaite, ben… t’es mort tu ferais mieux de rentrer au bercail.

Personnellement, je me suis retrouvée à faire cuire des céréales à mon arrivée à Montréal dans un petit atelier, après avoir quitté un poste de direction à Paris pour Danone (avec la voiture et les €€€€€€ qui allaient avec). Mes enfants (alors âgés de 4 et 6 ans) n’ont maîtrisé l’espagnol qu’après plusieurs mois, alors qu’on m’avait garanti qu’en 1 mois, ils seraient bilingues. Mon conjoint n’avait toujours pas la sécurité sociale espagnole, après 2 ans à Valencia…

Et pourtant, ça roule ma poule ! Pourquoi ? Parce qu’on reste confiant (même si la vie n’est pas rose tous les jours), qu’on ne regarde jamais en arrière, et qu’on se remet en question régulièrement… mais qu’est-ce que ça fatigue en revanche ! (Soupirs)

Je parle toujours de notre « petite étoile » à ceux qui m’interrogent sur notre avenir (encore incertain). Mais sincèrement, cette petite étoile, tu devras la nourrir tous les jours de positivisme et de confiance en l’avenir. Mais la récompense sera là, garanti ! 🙂

3- Ne pas être (pré)paré.

Expatriation - Les autres

J’entends deux choses par là : la première, évidente, est l’absence de préparation « administrative », à savoir ne pas avoir fait les démarches nécessaires pour quitter ton pays natal l’esprit tranquille (impôts, sécu, passeports, …) ET pour t’installer sereinement dans le nouveau pays (argent de côté, permis de conduire, assurance maladie locale, assurance expatriation, reconnaissance de diplômes, etc… sans oublier beaucoup de lecture pour t’imprégner de la culture locale, éviter les faux pas, gagner du temps, etc).

L’autre absence de préparation, est beaucoup plus subtile mais tout aussi (encore plus ?) importante : la préparation MENTALE. À quoi ? Au choc culturel, à l’échec (encore lui), et aux mauvaises surprises qui t’attendent (parce qu’il y en aura, sache-le), une fois sur place. Mais il y a pire. Le pire, tu y seras confronté AVANT ton départ : il s’agit de la PRESSION SOCIALE !!!!

Ah, la pression sociale (soupirs)… En vrac : « Quoi, tu quittes ton super poste sans avoir trouvé un job là-bas? », « Tu viens du Sud, t’es frileuse et tu vas vivre au Québec ? », « C’est la crise en Espagne et tu vas quand même vivre là-bas ? », « Tu ne sais pas parler Espagnol : comment tu vas faire ? », « Les soins en Amérique du Nord, c’est super cher ! T’as pas intérêt à avoir un problème de santé… « . (J’en ai 2000 autres dans ce style, pour ceux que ça intéresse…)

Et ÇA, comment dire… ÇA, si tu n’as pas préparé ton voyage avec précaution avant de « L« ‘affronter, c’est l’échec assuré. Si tu as un mental d’athlète, et que tu es amateur de méditation, de boxe, de yoga et de musique : tu pars avec un bonus de réussite, car tu y auras régulièrement recours, avant ton départ.

4- Les « pompeurs » d’énergie.

Expatriation - difficultés avant le départ (citation)

 

J’ai pris conscience (bien trop tard à mon goût) du pouvoir de l’énergie (positive ou négative) de mon entourage, et des effets sur ma force santé mentale.

Un bon moyen de ne pas réussir son expatriation est de s’entourer de ces gens qui ne font que »pomper » de l’énergie aux autres, qui dramatisent tout, qui râlent tout le temps (ah tiens, la France se vide ? 😉 ), qui te conteront des mauvaises expériences à l’étranger du cousin de la tante de la prof de math et de celle du beau-frère du collègue de la voisine.

Le départ pour l’étranger nécessite BEAUCOUP de courage, de motivation et d’énergie. Une fois que tu auras pris ta décision de partir, n’hésite pas à te montrer égoïste en gardant précieusement ce capital pour toi, et en mettant entre parenthèse temporairement ton côté « bon samaritain ». Conseil du jour : envoie ch… évite ces personnes négatives jusqu’à ton départ, et tu doubleras tes chances de réussir ton expatriation.

Quelqu’un qui veut mettre toutes les chances de son côté pour réussir a besoin de toutes ses forces pour franchir le pas. Ces forces, on les puise en soi, mais pas seulement.

C’est fou ce que comme les petites phrases dans le genre « Tu vas réussir », « J’ai confiance en toi », « Je t’admire », « Fonce », « Si ça va pas là-bas, n’hésite pas à m’appeler » ont un effet décuplant sur notre confiance en nous. En cas de coup de stress ou coup de blues, il suffit d’appeler les personnes à l’origine de ces phrases ou d’aller boire un café avec elles , et tout repart comme en l’an quarante.

Alors si tu veux franchir plus facilement le pas de l’expatriation, fréquente sans modération les personnes qui dégagent cette énergie positive.  Ces « coach de vie » sont faciles à repérer : à leur contact, ta force double de puissance et tu les quittes toujours « gonflé » à bloc.

Petite parenthèse pour ceux qui partent vivre au Québec : cette nation regorge de personnes ouvertes, positives, et entreprenantes. C’est LA plus grande différence que j’ai notée avec la mentalité française. Le contact des Québécois m’a beaucoup enrichie sur ce sujet.

À titre d’exemple, leurs panneaux et pancartes (même gouvernementaux) contiennent toujours des consignes positives, alors que pour le même message, la consigne sera négative. Devinez laquelle de ces consignes est québécoise et l’autre française : « Interdiction d’aller sur la pelouse » vs « Prière de rester sur les sentiers ». Ça veut dire la même chose, mais ça fait pas le même effet, non ?

5- Les mauvaises excuses.

Exptriation - Il n'est jamais trop tard

Depuis tout petit, tu rêves d’aller vivre en Australie ? D’étudier les ours polaires ? De faire de l’humanitaire (je te tire mon chapeau au passage) ? De sauver les baleines ? De cultiver des vignes au Chili (il n’y a pas que les vins Français en effet dans la vie…) ?

Arrête de rêver, réveille-toi et PASSE À L’ACTION !!! Go, fonce,  arrête de remettre au lendemain, d’avoir peur d’avoir peur (non, ce n’est pas une faute de frappe 🙂 ), de te trouver des excuses :

YES you can, JUST do it. (Ça te dit quelque chose, mmmh ?)

Partir vivre à l’étranger, c’est un peu comme décider d’avoir des enfants : ce n’est JAMAIS le bon moment : c’est trop tôt pour certains, c’est trop tard pour d’autres. Les raisons semblent bonnes, et pourtant… c’est possible ! Et ce, quel que soit ton âge, ta situation professionnelle, l’âge de tes enfants, la santé de tes parents…

Fais le premier pas (prendre la décision de partir vivre à l’étranger) : c’est le plus difficile, et tu verras que les suivants s’enchaîneront.

6- L’Eldorado.

Expatriation - Ce n'est pas l'Eldorado (citation)

Si tu t’attends à vivre au pays des Bisounours, où tout est beau, où tout le monde il est gentil, où les employeurs seront prêts à s’entre-tuer pour t’offrir le travail de tes rêves, où tu seras chaleureusement accueilli et immédiatement intégré :  reste à la case départ (chez toi), sinon la chute sera terrible et l’échec assuré.

Encore une fois, prépare-toi à devoir surmonter des obstacles, prendre des claques (au sens figuré au moins), courir d’administration en administration, vivre des moments de solitude, de déception et d’incompréhension. Bref, goûter aux « joies » de l’immigration…

Combien de mes compatriotes ai-je vu déchanter, halluciner, capituler et rentrer chez eux, après quelques mois dans leur nouvelle patrie (qui ne le sera jamais finalement). La plupart du temps, c’est parce-qu’ils avaient trop d’attentes, parce-qu’ils ne s’étaient pas suffisamment renseignés, parce-qu’ils résistaient (souvent inconsciemment) à s’adapter et donc à s’intégrer, parce-qu’ils voulaient continuer vivre à la Française (à la Belge ou à la Suisse, c’est pareil !).

Même si plusieurs pays y ressemblent, l’Eldorado n’existe pas (et tant mieux, sinon on y vivrait tous ! ). Mais avec un minimum d’efforts, il peut y ressembler. 🙂

En conclusion:

Je laisse la parole à Pablo Neruda… qui résume en une soixantaine de mots ce que j’ai écrit en presque 2000 ! (ma carrière d’écrivain, c’est pas pour demain, je sais… 😉 )

Expatriation - Pas si facile (citation de Pablo Neruda)

 

Si cet article te fait réagir,  si tu aimes ta vie à l’étranger ou si tu la vis mal,  si tu as échoué, si tu as réussi, si tu as d’autres conseils à donner pour réussir un départ et une vie à l’étranger, tes commentaires sont les bienvenus !

*** : Si tu n’as pas aimé ce billet, mais que tu as cliqué sur le lien de polydactyle, tu n’auras pas perdu 100% de ton temps ! 😉

64 Comments

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  1. J’aime beaucoup ce que tu à écris. J’ai ressenti de la passion dans tes mots et beaucoup de force. Tu dégages du positivisme et c’est en soi, une grande qualité. Merci de l’avoir partagé 🙂 Bonne continuation !

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  2. Enfonçons les portes ouvertes allègrement 🙂

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  3. Bonjour et bravo pour ce que tu as écrit. Moi je me suis retrouvè dans les mauvaises excuses dans mon cas l’âge plus de 50 ans. Nous avons reçu nos CSQ il y a quelques mois, ce qui est une chance, et maintenant j’ai des doutes et je me dis que c’est à 30/40 ans que l’on part à l’aventure pas apres 50 ans, d’où mes angoisses.

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    • Merci Lucas pour ton commentaire. Les angoisses, c’est normal, mais dis-toi que tu as fait le plus dur ! Et si ta nouvelle vie ne te plaît pas, tu rentreras en France. Mais au moins, tu auras essayé, non ?
      Moi je m’étais dit que je partais pour 2 ans maximum (pour me rassurer), et 10 ans après, j’y étais encore… 😉
      Je te souhaite bonne chance et plein de bonnes choses pour l’avenir : ÇA VA BIEN SE PASSER ! 🙂

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    • Bonjour
      Je me permets de répondre votre cas m’interpelle. 50 années de vie ce n’est pas rien ! Croyez-moi on ne tasse pas ça de côté. C’est bien d’en être conscient avant même d’avoir franchi le pas. Comme le dit Laurence : il faut essayer. Vous n’avez rien à perdre à la condition d’assurer vos arrières. En effet, tout liquider pour partir est à mon avis une erreur. Qui connait l’avenir ? Qui ? Même avec toute la volonté du monde, avec les meilleures intentions, les max de renseignements pris, les lectures et vidéos, les avis des uns et des autres et même après un voyage de découverte, je vous assure que vous ne savez rien de votre vie future.
      Nous étions partis avec deux jeunes enfants et nous étions jeunes (30aine) et à l’époque nous ne jurions de rien. On s’était fixé un laps de temps que si ça ne fonctionnait pas on revenait en France sachant que : étant fonctionnaire et mise en disponibilité je retrouvais mon emploi et nous gardions notre appart. C’était un gros soulagement pour nous de savoir que si nous n’y arrivions pas au moins on ne se retrouvait pas sans rien. Je sais que ce n’est pas donné à tout le monde de se faire un coussin « au cas où » mais à 50 ans je pense que vous avez au moins de quoi (comme on dit ici). C’est d’autant plus dur avec l’âge car parfois on n’a plus le droit à l’erreur. C’est sûr que vous ne retrouverez pas la France ni rien de ce que vous avez connu en immigrant mais jamais vous n’effacerez 50 ans d’habitudes. Vous aurez des manques même préparé à 1000%.
      J’ai connu et je connais encore des français qui se questionnent encore et je pense en particulier à une amie revenue au Qc ,avec son mari qu’elle a parrainé, après un retour en France de 16 ans. Le Qc lui manquait trop. Elle a pris sa citoyenneté à l’époque. Cet été ça a fait 3 ans qu’elle est de retour et elle vient de fêter 50 ans. Et bien elle n’est plus sûre de rester pour une raison Plus que majeur : le système de santé qui s’est énormément dégradé au Qc. Elle a eu un cancer en France et est en rémission, elle est suivi au Qc mais pour d’autre chose c’est la galère. Elle a parlé avec son mari et ils ont pris la décision : ils ne vieilliront pas au Qc. Jamais.Bonjour
      Je me permets de répondre votre cas m’interpelle. 50 années de vie ce n’est pas rien ! Croyez-moi on ne tasse pas ça de côté. C’est bien d’en être conscient avant même d’avoir franchi le pas. Comme le dit Laurence : il faut essayer. Vous n’avez rien à perdre à la condition d’assurer vos arrières. En effet, tout liquider pour partir est à mon avis une erreur. Qui connait l’avenir ? Qui ? Même avec toute la volonté du monde, avec les meilleures intentions, les max de renseignements pris, les lectures et vidéos, les avis des uns et des autres et même après un voyage de découverte, je vous assure que vous ne savez rien de votre vie future.
      Nous étions partis avec deux jeunes enfants et nous étions jeunes (30aine) et à l’époque nous ne jurions de rien. On s’était fixé un laps de temps que si ça ne fonctionnait pas on revenait en France sachant que : étant fonctionnaire et mise en disponibilité je retrouvais mon emploi et nous gardions notre appart. C’était un gros soulagement pour nous de savoir que si nous n’y arrivions pas au moins on ne se retrouvait pas sans rien. Je sais que ce n’est pas donné à tout le monde de se faire un coussin « au cas où » mais à 50 ans je pense que vous avez au moins de quoi (comme on dit ici). C’est d’autant plus dur avec l’âge car parfois on n’a plus le droit à l’erreur. C’est sûr que vous ne retrouverez pas la France ni rien de ce que vous avez connu en immigrant mais jamais vous n’effacerez 50 ans d’habitudes. Vous aurez des manques même préparé à 1000%.
      J’ai connu et je connais encore des français qui se questionnent encore et je pense en particulier à une amie revenue au Qc ,avec son mari qu’elle a parrainé, après un retour en France de 16 ans. Le Qc lui manquait trop. Elle a pris sa citoyenneté à l’époque. Cet été ça a fait 3 ans qu’elle est de retour et elle vient de fêter 50 ans. Et bien elle n’est plus sûre de rester pour une raison Plus que majeur : le système de santé qui s’est énormément dégradé au Qc. Elle a eu un cancer en France et est en rémission, elle est suivi au Qc mais pour d’autre chose c’est la galère. Elle a parlé avec son mari et ils ont pris la décision : ils ne vieilliront pas au Qc. Jamais. Ça c’est une autre affaires les français qui prennent de l’âge au Qc et qui se trouvent aux prises avec le système de santé. Rien de plus simple à vérifier que d’aller lire les articles sur le sujet.

      Pour Laurence je m’excuse d’avoir répondu si longuement sur votre blogue j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop.

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    • Bonjour, je me permets juste de vous dire de foncer! 🙂 Nous connaissons des amis qui sont partis au Québec et ils ont plus de 50 ans! Le monsieur a même repris ses études pour être soudeur et ainsi immigrer plus facilement. Et ils sont ravis même si ça n’a pas toujours été facile (parents malades, maison pas encore vendu…etc) mais au final ils ne regrette pqs du tout et ça va faire 3 ans qu’ils sont là! Et puis au pire bah vous n’êtes pas pieds et mains liés et vous pouvez toujours repartir si ça ne va pas mais il faut se laisser le temps et ne pas se mettre la pression (nous on se l’était mise résultat on ne se sentait pas bien à notre arrivée ici et maintenant ça fait trois mois, on sait que si un jour on veut rentrer ça sera pas un problème donc là on profite juste à fond!). Voilà, bon courage mais n’oubliez pas de vivre votre vie sans regrets plutôt que de regretter de vivre votre vie 😉

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    • personnellement je suis parti à 55 ans et je ne le regrette pas (mais les enfants me manquent: on ne peut pas tout avoir), ça réveille de la torpeur du trai-train

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    • C’est marrant parce que moi à 30 ans je me disais que c’était plutôt à 20 ans qu’on partait à l’aventure et qu’à 30 tu t’installe. Et je suis certaine qu’à 65 ans tu te dis que c’est plutôt à 40/50 ans qu’on bouge. Y a pas d’âge pour ça, touts les âges sont bons. Y a pas de bons moments, le seul bon moment est celui où tu décides de le faire. Parce que tu en a envie 🙂 c’est normal de douter et d’avoir peur, c’est un réflexe naturel quand on sort de notre zone de confort, de notre monde connu. Mais c’est une bonne chose aussi. Dis toi que si tu as commencé les démarches, au tout début c’est qu’il y avait une raison, une envie, un projet. La peur finira par partir un jour, mais ça, ça sera toujours là, accroche toi à ça quand tu doute. J’ai fini par partir, vécu les bons et mauvais jours mais je ne regrette tellement pas. On va pas se mentir c’est dur parfois et ça vient avec un prix d’avoir vécu dans 2 pays mais d’expérience, ça vaut la peine de continuer malgré la peur, parce qu’une fois au bout, t’es riche d’une expérience de vie et d’un sentiment d’accomplissement qui feront toute la différence pour toi et que je souhaite à bien des gens 🙂

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    • L’âge n’est pas une barrière, on nous laisse une chance dans un poste et ensuite le reste suit. Tu peut même envisager un changement de carrière ou retour au études sans être jugé. en France c’est autre chose….Après un retour nous nous apercevons que la mentalité française n’a pas changé. Après 40 t’es presque au placard à l’approche de 50!!!! Alors fonce qui ne tente rien n’a rien. Le climat social est meilleur. Nous envisageons un retour en 2016…et nous avons 47 ans

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    • Je suis parti à 55 ans, il y a 3 ans avec mon épouse et nous ne le regrettons pas, la chose qui nous manque le plus est nos enfants qui sont grands et ont déjà débuté leur vie (nous sommes grand-parents et les petits grandissent sans nous) sinon cette nouvelle vie nous redynamise même si ce n’est pas tous les jours facile et les doutes récurrents. Je pense que ça vaut le coup d’être vécu: nous n’avons qu’une vie.
      Bon courage pour votre décision car il en faut dans un sens comme dans l’autre.😉

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  4. Je suis d’accord avec ce bon résumé. Il faut aussi se dire qu’on a le droit de se tromper, et que ça n’est pas forcément un échec. Moi je suis au Québec depuis 3 ans, et j’ai commis un certain nombre des erreurs que tu décris. Ici, il y a des choses que j’aime et d’autres que j’aime moins, comme partout. Une fois le tout dans la balance, je pense retourner vivre en France, mais sans me dire que ces 3 ans ici ont été une erreur. On a découvert beaucoup de choses sur nous, à commencer que notre famille est vraiment solide (ça secoue une immigration dans la quarantaine avec des ados !), que j’aime bien la neige, mais à petite dose, et que je suis attachée à mon pays et à ma culture, bien plus que ce que je pensais en partant : parfois s’éloigner change les perspectives… Et si retour il y a, ce sera riche d’une expérience qui m’a rendue plus forte et plus ouverte. Alors, pas d’échec, juste un chemin de vie différent dont on retire forcément du positif !

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  5. Super article! Et tellement vrai…

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  6. Salut Laurence,
    Je suis tombée sur ton article via le bulletin immigrer.com.
    J’ai bien apprécié tes conseils et je nous revois il y a quelques mois. Nous sommes très heureux d’avoir tenté l’aventure en famille et notre expatriation est très enrichissante. Comme tu dis, le Québec est une terre d’accueil!
    Bonne chance à tous ceux qui comptent se lancer dans l’aventure!

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  7. Tout ca est je pense assez vrai , maintenant il y a des caracteres qui s’adaptent mieux que d’autre , moi , j’ai decide de m’expatrier a 50 ans , j’en ai maintenant presque 71 et « No Regrets »,je suis tres bien ici aux Philippines.(voir la photo « l’eldorado », c’est en face de chez moi).

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    • Merci François pour ce témoignage qui va (ré)conforter (j’espère) les 50 ans et plus qui souhaitent s’expatrier.
      Je partage en effet votre avis que le caractère de chacun a un impact sur la capacité à s’adapter, à la différence que, à mon humble avis, cela a un impact sur la durée : certains caractères permettent de s’adapter plus vite (et non mieux) que d’autres.
      PS : Wow, vous vivez en face de l’Eldorado ? 😉 chanceux… (soupirs)

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  8. Merci pour cet article que j’ai trouvé passionnant! Après 2,5 ans de démarches nous sommes (enfin) sur le départ pour Québec, en plein dans les doutes,les espoirs, les peurs que tu évoques. On est deux et on se soutient mais c’est vrai que la démarche de partir pour tout recommencer dans un ailleurs incertain est à la fois grisante et terrifiante. J’espère que nous réussirons à garder ce positivisme qu’on sent dans tes paroles! Bonne continuation, je m’en vais lire tes autres billets 😉

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  9. Bonjour,
    Merci à toi pour ton message rempli d’ondes positives !! Il m’a redonnée du courage au moment où comme tu l’explique si bien je commence à me faire « bouffer » par toutes ces personnes autour de moi qui ne comprennent pas notre choix… mes parents en particuliers…, Ton message me redonne la pêche et me conforte dans nos projets. Je vais conserver ton message et le lire à chaque petit coup de mou !!! Nous avons reçu nos confirmation de résidence permanente et notre départ (mon mari, moi et nos 2 grands loulous !!) est prévu pour Juillet 2016. D’ici là, nous allons tout faire pour nous préparer au mieux et combattre les jaloux, les peureux, les pas contents bref ceux qui savent tout mieux que les autres et qui ne se priveront pas de nous le faire savoir …

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    • Bravo, fonce ! Petite anecdote du jour : mon père a lu mon article et m’a dit, en souriant: « Je me suis senti visé, dans la section « pression sociale »… 😉
      Ça sentait les excuses déguisées à plein nez (tiens, pour la peine, je le pardonne ! 😉 ), et je suis certaine qu’il pense à présent que j’ai bien fait de ne pas l’écouter… 🙂

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  10. merci ,vous êtes le genre de personne a voir le verre à moitie pleine surtout ne changez pas.

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  11. Superbe texte ! Très bien écrit, très vrai, plein de bon sens, d’humour, de vécu et de positivisme !
    Merci de nous l’avoir fait partager.
    Pas sure que votre carrière d’écrivain soit si loin que ça 😉
    Au plaisir de vous lire.

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  12. Coucou Laurence,
    Je viens de découvrir ton blog via cet article et quel article !
    Je trouve ton message plein de vérité et surtout on voit que tu as l’expérience derrière. Je suis globalement d’accord avec tout ce que tu as écris, notamment sur le « mirage » de l’eldorado. On pense toujours que tout sera mieux là-bas, que tout sera parfait, mais en réalité c’est rarement le cas !
    Bref, je viens de partager cet article et je vais lire le reste de ton blog 😉
    – Michael

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  13. lamarche valérie novembre 5, 2015 — 12:55

    Bravo ! J’adore votre humour, votre niveau de conscience loin d’être celui de tout le monde, mais l’humanité progresse …. je rajouterais simplement que chacun peut créer SA Réalité…Il suffit de « rentrer » en soi, en méditant par exemple…ça parait fou pour certains et si simple pour d’autres…Merci pour votre texte joyeux, sympa, et positif …( ou presque….car chacun y compris vous peut devenir écrivain…;) )Valérie

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  14. Bonsoir laurence,
    Merci beaucoup pour votre billet qui est fort utile.
    Je me permets de vous demander, comment vous est venue cette envie de partir, et comment avez vous sauté le pas?

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    • Les raisons sont multiples : la première fois que je suis partie (pour le Canada), j’étais à un moment de ma vie où j’avais envie de changer d’air, de travail, d’environnement, besoin de sortir de ma zone de confort et de vivre une aventure. J’étais en position « confortable » pour sauter le pas, puisque je suis partie avec mon conjoint, j’avais un peu d’argent de côté et mon employeur était d’accord pour que je prenne 1 an sabbatique.
      La seconde fois (pour l’Espagne) était plus risquée (2 enfants, langue que je ne connaissais pas, crise en Espagne), mais les raison étaient les mêmes en revanche. 🙂
      J’espère avoir répondu à votre question. 🙂

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  15. Bonjour !
    Je me retrouve parfaitement dans tout ce que tu as écrit.
    Pour moi l’expatriation est au Brésil, où il y a une certaine ressemblance ave l’eldorado, mais que pour le coté nature, parceque à São Paulo c’est pas ça eheh

    Merci pour ce que tu as écrit, je me rend compte que je suis sur le bon chemin…

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  16. Il faut se lancer, que risque-t-on à part de rentrer si ça ne nous plait pas?
    Nous sommes au Québec depuis 3 ans et nous y avons eu 2 beaux enfants.L’éloignement avec la famille est difficile c’est pourquoi nous pensons rentrer en France, mais je ne regrette aucunement tout ce que ces 3 ans nous ont apportés: découverte d’une autre culture, notre adaptation, notre couple renforcé par certaines épreuves, les points positifs mais aussi négatifs de ce pays où il fait si bon vivre! Si notre famille et nos amis pouvaient être ici, nous serions les plus heureux du monde…..au Québec!

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  17. Bonjour,
    J’ai quitté la France, ma famille, mes amis et mon super job dans le but de rejoindre mon fiancé anglais à Londres. Cela fait maintenant 2 mois que je suis installée et en fait je vis l’enfer.
    Premièrement, après 6 semaines à ses côtés , je me suis aperçue qu’il était inscrit sur un site de rencontre car il a reçu un message sur son tel d’une femme. Ensuite, J’ai essayé de trouver un travail et depuis je n’ai toujours aucune nouvelle. Et pour finir, nous avons reçus un courrier nous précisant que nous devions quitter notre appartement car le gouvernement veut démolir pour reconstruire. Malgré cet acharnement de mauvaises nouvelles mon ancien employeur m’a contacté pour prendre de mes nouvelles et je lui ai donc raconté ce qu’il m’était arrivée. Immédiatement, elle m’a proposé de revenir travailler pour elle.
    Mais , je suis partagée… Entre l’échec de ne pas avoir réussi à Londres et de repartir en arrière c’est à dire pas de vie et d’indépendance mais un bon salaire. Je ne sais quoi faire faut-il que j’accepte pour un an et revenir à Londres pour atteindre mon objectif de devenir physiothérapeute en ayant plus d’économies car j’ai tout perdu en m’installant ici àvec mon ex fiancé.
    Que faire?

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  18. bonjour ! votre article est parfait (et vous écrivez très bien, quoique vous disiez !!)…. Moi à 47 ans, l’ANPE de l’époque était étonnée que je veuille retravailler (après avoir arrêté ma petite entreprise)… et me conseillait d’attendre la retraite…. J’ai pleuré un bon coup et regardé ailleurs… Welcome Canada qui est quand même toujours le pays de tous les possibles… Mais attention, faut bosser fort et c’est pas facile tous les jours… Mais la grande différence c’est que je n’ai jamais regretté une seule seconde, même dans les moments de découragement (si si, il y en a parfois…)… Le seul point noir, les petits-enfants qui ont fini par arriver en dix ans de temps chez les enfants restés en France, et qui sont loin. Donc oui, je vais « rentrer » un jour, mais j’en ai pas encore fini avec le Canada !! Je dis souvent que la France m’a tout appris et que le Canada m’a tout donné… Alors foncez, ici ou là, mais Mark Twain a raison 🙂

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  19. Je trouve ton post très interessant. En tant qu’expat (depuis 8 ans à Valencia), je suis d’accord avec la plupart de tes points, les difficultés et la peur d’avoir peur. je suis devenue une accro aux dépassage de la zone de confort je crois…Et il y a 3 ans, j’ai laché mon taf ici pour me consacrer à ma passion et j’ai aussi été heurtée par quelques remarques (ici comme en France) du genre « avec la crise » « tu vas vivre comment » « et si ça ne marche pas »…
    Le tout c’est de foncer, on n’a qu’une vie 😉

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  20. Un grand bravo pour ce post très intéressant.
    Je me retrouve un peu dans ce que vous dites, dans l’échec de se voyage que pourtant j’avais préparé 6 mois à l’avance. Dans un confort en France avec un métier de fonctionnaire, propriétaire d’un appartement j’avais la sensation que « la boucle était bouclée ». Que j’avais besoin d’autre chose. Au Québec depuis 3 mois je « subit » aujourd’hui un gros manque affectif de tout mes proches, famille, copine, amis.. J’ai pourtant reussi en 3 semaines ici avec mon meilleur ami à trouver un travail qui me plait, un appartement entièrement meublé où nous sommes chouchoutés par notre propriétaire. Mais rien n’y fait, ne pouvant pas me permettre de sortir à chaque instant pour une question de budget nous restons la plupart de nos temps libre à notre appartement ou tout au plus une balade dans la ville de Montreal (ca deviens répétitif..). Voulant partir pour 2 ans (validité d’un pvt) j’envisage aujourd’hui de rentrer en France et retrouver mon « train-train » qui finalement me correspondait mieux.
    Si certain on des avis, remarques je suis preneur d’informations.
    Merci encore pour ce bel article 😉

    Julien

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    • Merci Julien pour ce témoignage qui nous rappelle que la vie n’est pas rose tous les jours à l’étranger, et que rien ne remplace le manque affectif. Vous avez réussi plusieurs exploits (trouver du travail très rapidement, un proprio super sympa, et un ami/coloc) : peut-être pourriez-vous vous laisser un peu plus de temps pour être sûr que le retour en France est le meilleur choix ? Le bénévolat au Québec, et surtout à Montréal, est très pratiqué, valorisé et valorisant : il permet de rencontrer du monde et de participer « gratuitement » à des activités, événements, etc. Avez-vous essayé ?

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  21. expat depuis un an novembre 9, 2015 — 4:33

    Très vrai et marrant. Merci !

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  22. Ce qui m’effraie le plus, ce ne sont pas tant les trucs en question que tu détailles dans ton excellent article ou encore l’idée d’adaptation une fois sur place, ni même le fait que j’ai 50 ans et ce désire indicible de vouloir m’installer et travailler au Québec, mais plutôt les conditions d’admissions pour être accepté en tant qu’immigrant.
    En m’informant des modalités, une fois la validation en poche, tu as déjà gravi une immense montagne ! Un an d’attente et de préparation au minimum !

    Soit. Ce n’est pas le plus dur. Ce qui m’hallucine, ce sont les conditions qu’il faut pour valider ton entrée : somme d’argent conséquente à prévoir, examen médical (pas pour les personnes malades ?), travail en correspondance avec les disponibilités sur place (ils vérifient à priori que le poste ne pourrait pas être confié à un habitant déjà sur place, …).

    Qu’en est-il exactement ? Sont-ils si sévères en la matière ? Est-ce donc à dire qu’immigrer au Québec (Canada) est réservé à une élite sociale ? Si vous avez des conseils ou des suggestions, elles sont les bienvenues !
    Je suis déjà migrante, étant d’origine belge, vivant en France depuis presque 10 ans. Le choc culturel, je connais … Les désillusions aussi. Je me sens déjà préparée à cette phase d’adaptation, ça ne peut pas être pire je pense (mais cela n’engage que moi dans cette réflexion …).

    Aujourd’hui, je choisis de m’expatrier pour des raisons principalement sociales et professionnelles : je désire travailler dans les milieux naturels, au contact de la faune et la flore et me sentir utile en m’investissant dans le sauvetage des animaux sauvages. Je ne me vois pas prendre une retraite paisible telle que convenue en Europe, rien que l’idée d’être au contact avec cette nature et sa vie me donne des ailes ! Un des endroits au monde le mieux approprié pour ce projet est le Canada. Et la cerise sur le gâteau, leur façon de penser (Québec) correspond le plus à ma culture d’origine ! Et là-bas au moins, il y a encore de la vraie neige !

    En attendant, c’est génial d’avoir ce feed-back de ceux qui sont passés par là avant nous et nous transmettent leurs expériences et leurs précieux conseils. Merci à toi de nous consacrer un peu de ton temps, ton énergie positive (qui m’a requinquée !) et ton ressenti. Bonne continuation à tous.

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    • Merci Jodalé pour tes commentaires et tes questions, que de nombreuses personnes partagent certainement.
      Pour répondre à ta question sur les conditions pour immigrer on peut les considérer comme strictes en effet, voire « élitistes » en effet. Disons que si tu as fait des études, que tu viens en couple, que tu es en âge d’avoir des enfants, que tu travailles dans un domaine où la main d’oeuvre manque au Canada, que tu as de l’argent de côté,et que tu n’as pas de problèmes de santé, tu as beaucoup plus de chances d’être « accepté » pour venir vivre au Canada.
      Leur politique d’immigration vise à éviter des personnes « à charge » et à répondre à des besoins du pays (et/ou de la province): faire remonter le taux de naissance au Québec, faire venir des médecins, infirmières, ingénieurs, etc.
      MAIS attention : si tu ne réponds pas à l’un de ces besoins, tu as quand même tes chances !
      Ton projet est magnifique et tes envies de grands espaces, de nature, de neige devraient être comblées.
      Je te souhaite de réaliser tes rêves… et tu es bien partie pour y arriver. 😀

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      • bonjour laurence , en lisant tous ces commentaires intéressant , je me lance pour poser quelques questions et avoir peut etre quelques avis , je raconte mon histoire vite fait , originaire du rhone ,a 23 ans nous sommes allés dans le pays de gex ou mon mari a travaillé en Suisse pendant 20 ans comme chauffeur poids lourd, en 2008 allez savoir pourquoi !! nous décidons de revenir dans le rhone , depuis notre vie est une catastrophe , des regrets qui nous bouffent , des problèmes d’argent , de travail …..de proximité avec la famille , nous n’étions pas habituer ( on ouvre nos volets sur la maison des parents et du frére , je suis salariée chez mon frère ) mon mari a son compte galère et ne supporte pas la mentalité française dans le travail , la Suisse a une rigueur et de la reconnaissance ,qu’il a toujours apprécié. Impossible de retourner en arrière , 50 ans !!!! trop tard plus personne n’embauche .
        Nous avons pensé allé sur la Haute Savoie , j’ai exposé notre envie a la famille , Quelle idée !!! vous avez 50 ans vous trouverez plus de travail …. vous croyez que c’est mieux la bas….. vous avez une maison qui est payée ….. vous avez pas d’argent mais un travail c’est le principal…… et :: on vieillit on c’est habitué a votre présence ici …….etc……etc….
        Nous envisageons aussi d’aller au canada , mon mari aurait beaucoup d’opportunités dans le transport , notre fille de 18 ans pourrait également y faire des études , alors là j’imagine même pas les commentaires des parents !!!
        Nous avons 51 ans en janvier , sincèrement ce n’est pas un peu tard ? vu le temps de faire les démarches , est ce que les entreprise embauchent encore a cet age la ? par rapport au dossier médical , mon mari a le dos dans un état catastrophique il travaille sans problème mais une radio du dos ne sera t elle pas rédhibitoire ?
        Et des personnes peuvent elles me conseiller sur la  » culpabilité  » de laisser mes parents qui effectivement vieillissent ( 77 et 75 ans )
        Des choix difficiles a faire et le temps passe …..
        Merci de tes réponses Laurence , tu es plus jeune , mais une façon de voir les choses extraordinaires , J’ai imprimé la photo avec le texte de pablo neruda j’en ai pleuré ….
        Je converserais avec plaisir avec des personnes ayant les mêmes préoccupations

        Merci
        Agnés

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      • Bonjour Agnès. 🙂 Merci pour ton message et pour ta confiance. Ta situation m’interpelle tellement ! Je ne pourrai pas répondre à toutes les questions, notamment sur la santé, la durée des démarches d’immigration, et l’emploi pour les 50 ans et plus. Je te conseille de poser tes questions sur un forum qui a été une bible pour moi avant mon immigration au Canada : http://www.immigrer.com.
        Question culpabilité envers tes parents éventuel et le sentiment de les « abandonner » (sur lequel ils semblent insister… 😉 ), mon avis est le suivant : je ne sais pas si tu as lu mon article sur Le Maudit syndrome de culpabilité, mais il résume tout : FONCE quitte à être égoïste ! 🙂
        Le Canada est une destination géniale, les gens (notamment les Québécois) y sont très accueillants, sans oublier leur mentalité qui vous plaira certainement.
        Pourquoi ne pas commencer par y aller passer 3 semaines de vacances pour « tâter » le terrain (rencontrer des Canadiens et des Français expatriés, savoir où vous aimeriez vous installer, etc) avant de faire le grand saut ?
        J’espère que d’autres personnes pourront te donner leur avis.
        Bonne chance en tout cas !
        PS : Dans tes moments de doutes, n’hésite pas à relire les mots de Pablo Neruda… 😉

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  23. Ça fait du bien de lire ces billets ! On s’y retrouve tellement quand on débute une expat ! Les « Mais vous aviez tout pour être heureux… » des proches en France ou les personnes consommatrices d’énergie sur place qui ont des grandes idées sur tout et qui pensent tout mieux faire que les autres…. Merci pour ces lignes qui rassurent et qui donnent la pêche !!!

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  24. Bravo pour ton post et ton blog très bien présenté. Tu as une âme d’écrivaine (comme on dit au Québec). Tu résumes vraiment bien la situation d’expat et tout comme toi, je pense que l’on n’a qu’une vie et qu’il faut foncer. Quoi qu’il arrive, on en ressortira enrichi. Je suis au Québec depuis un peu plus de deux ans comme touriste car, à 61 ans, impossbile d’obtenir le visa de travailleur. Alors, je fais le tour du poteau tous les 6 mois (sortir du territoire canadien) pour y revenir rapidement. En attendant ma retraite suisse, je vis grâce à l’argent placé lors de la vente de ma maison en France. Je fais du bénévolat, c’est un très bon moyen de rencontrer du monde et de se faire des amis. On se sent bien au Québec, on se sent en sécurité, on est bien accueilli, les Québécois sont très chaleureux. Alors, suivez les conseils de Laurence, elle a vu juste. Merci encore pour ta joie de vivre!

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  25. Joli billet et oh combien vrai!

    J’ai bientôt 54 printemps,nous avons quitté la France depuis deux ans, pour un business indépendant en Indonésie,que du bonheur!

    C’est vrai qu’une fois la décision prise tout s’enchaîne,et après plus rien n’arrête la machine.

    La vie est trop courte pour ne vivre qu’une seule expérience.

    Laurent

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  26. Une âme en peine octobre 23, 2016 — 4:34

    Bonjour,

    Merci pour cet article tres bien écrit.
    J’ai moi même décidé de partir seule dans l’Aventure de l’expatriation après mon MASTER. Voila donc 3 mois que je travaille au Portugal, j’ai 22 ans, un poste intéressant et surtout le mal du pays … Cela a été immédiat, des mon premier jour au Portugal et cette sentagion n’a fait que s’accentuer avec le temps devenant aujourd’hui invivable avec les problèmes de santé qui s’accumulent. Je ne sais pas si je dois rentrer en France, cette expatriation je l’ai voulue ! Cet échec me fait perdre pieds et ne sait plus sur quel pied danser … mon dynamisme et envie du départ s’estompent peu à peu, je me renferme, reste dans mon appartement (que je n’aime pas) et ne cesse de regarder les jours du calendrier en me demandant quand cette souffrance terminera … est-ce normale ? J’imagine que non. Des solutions sont elles envisageables? Rien ne m’attend à Paris à part le chômage qui me rappèlera que j’ai échoué….

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    • Bonjour
      Merci pour ce témoignage qui prouve que l’expatriation n’est pas la panacée pour tout le monde, et qu’il est rare de ne pas éprouver de manque (famille, amis, nourriture, environnement, etc). Dans votre cas, avez-vous mis le doigt sur ce qui vous manque le plus, ce que vous n’avez pas ici et que vous aviez/auriez en France ? Qu’attendiez-vous de votre expatriation ? Pourquoi avez-vous quitté la France ?
      Pour vous aider, il y a plusieurs solutions : tout simplement demander conseil à d’autres compatriotes qui ont vécu et surmonté la même expérience (il y a des groupes sur Facebook très actifs, sur lesquels on partage ses expériences, ses émotions, ses questionnements : par exemple « FRAMBOÈTES: Les Français du Portugal ! », demander les services d’un « coach de vie » ou d’un psychologue.
      Je vous conseille de sortir, de rencontrer des gens (il y a plein de Français au Portugal, et la solidarité entre expatriés est souvent surprenante) et de profiter de ce beau pays.
      Pour finir, le retour en France est également envisageable. Il faut simplement de ne pas l’idéaliser et de s’assurer que l’on rentre pour les bonnes raisons.
      Bon courage

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  27. Gwenaelle LEFEVRE janvier 16, 2017 — 11:12

    J’ai énormément apprécié votre article. Vous ne serez peut-être pas écrivain demain mais la passion est bien là.
    L’envie de nous faire partager et surtout merci, de pour ces phrases qui remontent le moral face à une famille qui ne comprend pas toujours nos choix.

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  28. Merci Laurence, je rêve d’aller vivre au Canada et mon entourage s’obstine à m’en dissuader. Et le système d’immigration m’a tout simplement l’air de rendre les choses impossibles pour les plus de 30 ans. Ton article tombe à point pour me remonter le moral. Je tente le tout pour le tout, malgré une carrière au top dans ce pays pluvieux.

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  29. Bonjour Laurence,
    Il y a de cela plus de deux mois, j’ai navigué de blogs en blogs à la recherche d’un témoignage sur les difficultés, les échecs, les mises à l’épreuve d’une expatriation. J’en suis finalement arrivée à ton article, qui s’est révélé être une bouffée d’oxygène. Quelqu’un mettait enfin des mots faisant écho à ce que je pouvais ressentir dans mon quotidien ivoirien. Aujourd’hui, je le lis à nouveau parce qu’il me donne de la force quand j’en manque : la force de me remettre en question pour m’améliorer, le force de ne pas avoir peur quand je suis en dehors de ma zone de confort, la force de me relever dès que je doute, la force de ne pas relacher ma persévérance. Alors merci, tout simplement.

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