[Psycho] Les 15 paradoxes de l’expatriation

Avez-vous comme moi l’impression d’être devenu bipolaire et masochiste depuis que vous vivez à l’étranger ? À trouver que l’expatriation est pleine de paradoxes ? À alterner entre des moments de bonheur intense et des coups de blues ? À voir votre nouveau pays un coup tout blanc un coup tout noir (mais jamais en gris) ?

Expatriation - Les paradoxes

 

 

 

 

Je vous propose ci-dessous quelques ambivalences de l’expatriation, qui rendent ma propre vie douce et amère à la fois. Êtes-vous confrontés à ces mêmes paradoxes ?

1- Avant le grand départ, on rêve de cette vie à l’étranger…

Pourtant, la veille du départ, on est mort de trouille.

Expatriation - Les paradoxes

 

 

 

2- L’expatriation procure une vie trépidante…

Mais on rêve parfois de routine et de notre vie pépère d’autrefois.

Expatrié

 

 

3- L’expatriation nous apprend à être patient

Mais cela ne nous empêche pas de péter un plomb faillir régulièrement.

Vie d'un expatrié au Canada.

 

4- Rien de mieux pour s’ouvrir au monde que de vivre à l’étranger…

Mais il nous arrive régulièrement d’avoir le mal du pays, de notre culture et de nos racines.

Passer Noël à l'étranger

 

 

 

 

5- Nos proches nous envient…

Et nous les envions (mais pas pour les mêmes raisons).

Expatriation - Les paradoxes

6- On est libre de partir vivre où l’on veut…

Mais on est dépendant des moyens d’accès et des transports (et des prix des billets !).

Expatriation - Les paradoxes

7- Quel bonheur de partir à l’aventure…

Mais quelle tristesse d’être loin des siens.

Expatriation peut être synonyme de tristesse. 

8- C’est l’occasion idéale pour apprendre une langue étrangère…

Mais avant d’être parfaitement bilingue, bonjour la galère pour communiquer… sans parler des malentendus ! 😉

Expat' - Les paradoxes

9- On fait la connaissance de personnes passionnantes…

Mais nos proches et notre famille nous manquent.

Expatriation - Les paradoxes

10- L’expatriation apporte une valeur ajoutée à notre CV…

Mais on doit faire des concessions qu’on n’aurait jamais acceptées « chez nous » (salaire, mission, horaires, statut).

Expatriation - Les paradoxes

11- Dès notre arrivée dans notre nouveau pays, on fuit nos compatriotes…

Mais après plusieurs années d’expatriation, il faut se rendre à l’évidence : nous comptons plus de compatriotes parmi nos amis que de « locaux ».

Expatriation - Les paradoxes

12- On rêvait de partir vivre à l’étranger…

Mais depuis qu’on y vit, on se tape passe toutes nos vacances dans notre pays natal.

Expatriation : Sur qui compter ? 

13- Vive Skype, WhatsApp, Facetime, Viber, …

Mais rien ne vaut une conversation de visu ou un vrai câlin.

Expatriation - Besoin de chaleur humaine

14- Certains de nos compatriotes (touristes ou expatriés) nous font souvent honte…

Pourtant l’expatriation accentue notre chauvinisme. Nous n’hésitons pas à revendiquer fièrement notre nationalité dès que l’occasion se présente.

caricature-français-vin-fromage-laurence-comet

15- On adore la cuisine locale : quel exotisme !…

Mais on attend avec impatience les colis « gastronomiques » envoyés par Maman, Mamie, etc. On prie pour qu’ils arrivent entiers (idéalement sans passer par la case « douaniers ») et on les ouvre avec une folle excitation.

Expat' : Noël dans une famille de Québécois

 

 

 

* remplis de, pour ma part : confit de canard, galettes bretonnes, chocolat, bouteilles de vin, fromages (qui puent si possible), foie gras et Petits Lu. Et dans le vôtre, y a quoi ? 😉

 

Je suis certaine que cette liste n’est pas exhaustive : n’hésitez pas à la compléter et à partager avec nous les paradoxes auxquels votre expatriation VOUS a confrontés. 🙂

27 Comments

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  1. Marie-Anne Comet janvier 14, 2016 — 9:32

    Excellent comme toujours! Le plus « paradoxal », c’est que l’expatriation te fait encore plus aimer ton pays « d’origine » et sa culture, mais malgré ça, tu as encore moins envie d’y vivre à nouveau!!

    Aimé par 2 personnes

  2. Nous quand on se ramène des trucs de France, c’est confit de canard aussi, moutarde, fromages (of course) et chocolat dessert ! Je suis d’accord sur tous tes points concernant l’expatriation. Mon paradoxe à moi tient aussi toujours dans le fait que suivant les jours, je ne sais pas si je veux partir ou rester, ni pour combien de temps… En effet, ça change du noir au blanc assez régulièrement, et surtout depuis quelques temps : ça fait 2 ans que je suis en Allemagne maintenant, donc la question se pose très souvent.
    Merci pour l’article !

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  3. Bien vue cette liste!
    j’ajouterais des rillettes dans la liste des colis gourmands…Et au niveau des langues, même si on est bilingues on prend quand même un certain plaisir à traduire les expressions idiomatiques (dans les deux sens…du coup, et personne ne comprend) 😉

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  4. C’est tellement à chier comme article. J’ai pas les mots.

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  5. Article vide, sans intérêt.
    Encore une fois vous faites de votre cas particulier une généralité …
    Pitoyable

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    • Merci pour votre commentaire. Pour ma défense, si vous lisez mon texte attentivement, vous verrez que je parle de mon cas, et que je demande à mes lecteurs leur propre avis…

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      • C’est faux, vous employez le « nous » ou le « on » et très rarement le « je ».
        Effectivement vous demandez l’avis de vos lecteurs … pour savoir ce qu’ils mettent dans leurs valises !
        Arrêtez d’être caricaturale et de polluer les pages facebook des francophones de Valence qui eux cherchent à s’intégrer, contrairement à vous qui, sous couverture d’un humour douteux, balancez des inepties.
        Et vous vous dites CM ?!!

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    • le plus pitoyable c’est ce genre de commentaire de méchanceté gratuite.
      Ce qui prouve que:
      1. certains sont suffisamment illettré(e)s pour ne pas voir que le blog est écrit à la 1ère personne du singulier
      2. certains devraient apprendre à fermer leur gueule et devraient ne pas se sentir obligé de commenter à chaque fois ce qu’ils n’aiment pas
      3. certains devraient baiser ou péter un coup un peu plus souvent

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  6. Super marrant… Pour moi rajouter il te manque toujours quelque chose… Les copains d avant pendant l expat et dans ton pays les potes de la bas….
    Et aussi le partage d autres cultures… Et quand tu racontes tu vois que tes compatriotes sont pas aussi touches que toi….

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  7. Bravo Laurence , j’approuve tout n’en déplaise à certains et je rajoute dans le colis le beurre salé 😜

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  8. Je suis expatriée aussi, et ton article me parle 😉

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  9. Bien vu et très drôle.
    Et cela m’a fait du bien de voir que je n’étais pas la seule à vivre ces paradoxes 🙂

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  10. Du saucisson, du vin, des fruits de chez moi (La Réunion)…. merci pour cette article, j’ai bien rigolé 🙂

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  11. Merci infiniment Laurence pour ce blog frais et pétillant !! Je suis en Californie depuis un mois et je commençais à me sentir un peu seule… Lire ton blog m’a fait réaliser à quel point nous sommes nombreux à vivre cette expérience si intense qu’est l’expatriation !
    Ton blog est précieux, il m’a fait beaucoup beaucoup de bien (pourtant la matinée avait commencé en mode française ronchon frappée par le blues). MERCI !!
    Je n’ai pas pris le temps de commenter tous les articles lus sur ce blog, mais quand je vois qu’ici certains français râlent (est-ce étonnant ?) avec autant d’agressivité, je crois que c’est le bon moment pour te dire que ton blog est génial, et que moi je l’adore ❤

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    • Wow, quel plaisir de lire ton commentaire, Chloé! Ça me fait d’autant plus chaud au cœur que les circonstances de la vie font que j,ai un peu délaissé le blog depuis quelques temps. Me remettre à écrire devrait faire partie de mes résolutions pour 2018!
      Contente de t’avoir aidé à changer d’humeur, en tout cas. « Positive attitude », c’est mon leitmotiv, et je suis sûre que ta nouvelle vie de Californienne va super bien se passer.
      Bon courage pour les premiers mois d’installation et de prise de repères. Après, tu verras: c’est que du bonheur!

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