[Témoignage] L’accident de parcours, après 12 ans d’expatriation

Pour commencer (mieux vaut tard que jamais !) : BONNE ANNÉE À TOUS !

Qui dit nouvelle année, dit bilan de la précédente. 2016 ayant été un tournant de ma vie d’expatriée, voici le bilan de ces 12 dernières années, voici mon histoire depuis que j’ai quitté la France.

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NB : Je présente déjà mes excuses aux lecteurs qui apprécient mes billets pour leur côté léger : celui-ci sera bien plus intimiste (J’ai d’ailleurs longuement hésité avant de le publier : on verra bien si j’ai eu raison ou non…).

1/ DÉBUT DU COMMENCEMENT 😉

Voilà bientôt 13 ans que j’ai décidé de partir à l’aventure, accompagnée de mon Chéri : à l’époque, besoin de nouveaux challenges, de nouveaux visages, de nouveaux jobs, de nouvelles mentalités, d’un nouvel environnement, d’amis qui parlent d’autre chose que de bébés ou de leur nouvelle maison de nouveaux amis,  … bref, d’un nouveau pays !!!

Pas doués pour les langues, attirés par la chaleureuse réputation des Québécois et leurs grands espaces, rassurés pas les accords franco-québécois et les facilités pour immigrer, et ayant posé un congé sans solde, on décide de partir s'installer et travailler au Québec.

Nous voilà donc débarqués un 2 octobre 2004 à Montréal avec nos 2 grosses valises de 45 kg + 2 sacs à dos (le reste étant stocké chez les parents, pour leur plus grand plaisir…).

On se sentait prêts (psychologiquement, administrativement, matériellement), stressés (« Mais qu’est-ce qu’on fout là? » nous est venue plusieurs fois à l’esprit, il faut bien l’avouer) et surtout, TRÈS excités.

Céline, Roch, Garou : nous voilà ! 😉

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2/ LUNE DE MIEL

Après 1 semaine, on partait déjà à la découverte du Québec. Oui, déjà ! On prenait de l’avance sur le capital « vacances » car ici il n’y a QUE deux semaines de congés payés… (Ça allait pas être facile pour moi, habituée à mes 10 semaines de vacances chez Danone !).

Après 3 mois, je trouvais du boulot dans une super agence de voyages dont les boss étaient plus jeunes que moi (#Jhallucine).

Après 6 mois, je comprenais ENFIN ma voisine (j’y peux rien, j’ai jamais eu l’oreille. Je regardais même les films québécois sous-titrés… en Français !).

Après 1 an, on se sentait chez nous à Montréal, mais la famille et les amis nous manquaient beaucoup (ainsi que le chocolat, le foie gras, le reblochon, les tartes au citron, le confit de canard, le Comté…).

Après 2 ans, tout « ça » nous manquait encore, mais plus question de retourner vivre en France : boulot passionnant, nouveaux amis (on les avait « choisis » bien plus jeunes, donc aussi égoïstes que nous sans bébés), escapades tous les week-ends, couple encore plus soudé… Bref, on était heureux !

Après 3 ans, marre de passer « toutes » nos vacances en France. Envie de passer à autre chose (et la quarantaine arrivant à grands pas, il faut l’avouer) : « Chéri, si on devenait adulte faisait un bébé, nous aussi ? »

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3/ CHANGEMENT DE STATUT

Après 4 ans, on passe du statut « couple » au statut « parent » avec l’arrivée de notre Bébé d’hiver, le 1er Canadien de la famille (avant nous !!!), et installation dans notre appart « fraîchement » acheté (dans tous les sens du terme… Allez déménager en décembre dans la neige et le froid, vous m’en direz des nouvelles !)

Après 5 ans (et 1 an de congé maternité… payé, yeahhhhh !), on obtenait notre nationalité canadienne : « Champagne ! »

Après 6 ans, place au Bébé d’été, arrivé un 1er juillet (le jour de la Fête du Canada, fallait le faire quand même, non ?). 😀

Après 7 ans et un second congé mat’ d’un an (vive la maternité au Canada !), premiers pincements au cœur en rentrant de vacances en France : dur dur, cette vie de parents expatriés, loin de la famille… (Aïe, ça, je l’avais pas prévu au programme…). Je réalise que Skype, c’est bien, mais ça ne fait pas tout !

Après 8 ans, besoin de nouveaux challenges, de chaleur, de plage, de rapprochement de la famille. Grosse décision à prendre… Allez hop, affaires d’hiver au placard, mise en vente de l’appart, lecture quotidienne de la méthode Assimil d’espagnol dans le seul espace privé de l’appart (qui veut un dessin ?) : on se casse en Espagne, direction Valencia !

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4/ ON REFAIT NOS VALISES

Après 9 ans, hola España ! Bon, là, j’avoue : cette nouvelle expatriation fut bien moins préparée que la première…

Parce qu’étant Européens, tout allait être facile pour nous, Français, non ?!? Et puis, l’espagnol, ça a l’air si facile : 9 fois sur 10, tu mets un « o » à la fin des mots masculins et un « a » à la fin des mots féminins, et ça roule ! Et côté enfant, c’est bien connu : ce sont des éponges, et on m’a garanti qu’ils comprendraient tout dès la fin du premier mois. #BonneConscience

Bref, notre (légère) préparation s’est résumée à :

  • une visite de 10 minutes à l’Ambassade d’Espagne,
  • une heure par semaine de conversation avec ma voisine espagnole durant 6 mois, la méthode Assimil qui a fini par sentir le Canard WC,
  • un repérage d’apparts espagnols à louer sur Internet,
  • Et, excusez du peu, une promesse de mes boss (de continuer à me faire bosser à distance, youpi !).

Tout cela me semblait amplement suffisant…

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5/ SURPRISE, SURPRISE…

Moi qui imaginais cette nouvelle aventure sous le signe des Bisounours… Que nenni !!!!!!!

Premièrement, l’Europe, mon c.., oui ! À part l’euro, y a rien d’harmonisé : à nous les 50000 démarches administratives, papiers à fournir, informations à trouver nous-mêmes, consulat fantôme, …

Deuxièmement, l’Espagnol (la langue, je précise) est un faux-ami du Français. Des règles de grammaire compliquées, des exceptions de conjugaison à la « en veux-tu, en voilà » et des faux-amis à la pelle ! Et pour couronner le tout : travaillant de la maison, je ne pratique pas la langue, donc je n’apprends pas, donc je ne progresse pas…

Sans oublier la surprise du Chef : ici, les gens ne parlent pas l’Espagnol, ils parlent… le Valencien !?! WTF ???? Et dire qu’on ne s’est pas installé à Barcelone à cause du Catalan ! #SiJavaisSu…

Troisièmement : que les mecs qui m’avaient garanti que l’adaptation de mes enfants à leur nouvelle vie passerait comme une lettre à la Poste ne s’avisent pas à recroiser mon chemin… J’ai trouvé mes 2 accouchements bien plus sympas et supportables que les pleurs quotidiens de nos petits franco-canadiens, 3 mois durant, avant d’aller à l’école (du village = en valencien…). Couronnons le tout par les jugements sévères de nos propres parents, selon qui nous étions des parents indignes car nous avions « déraciné » nos enfants (de 3 et 5 ans je précise…), sans leur demander leur avis… (Et 100 balles et 1 mars, tant qu’on y est ???!).

Bref, adaptation de toute la famille plus difficile que prévue

Expatriation - Ce n'est pas l'Eldorado (citation)

6/ VIVA ESPAÑA

Après 10 ans, nos efforts d’adaptation, encouragés à coups de playa, tapas, sangria et paella, sont récompensés : viva España !

On adoooore Valencia (son climat, ses fruits, ses habitants) et notre nouvelle vie : village très accueillant, escapades tous les week-ends, baignades dans la Méditerranée d’avril à octobre, et famille à portée de « mains » (seulement une journée de route, et surtout PLUS de décalage horaire !).

Cerise sur le gâteau : nos enfants sont parfaitement trilingues (français, espagnol et valencien pour ceux qui n’ont pas suivi)…

Le Papa et moi sommes moins ambitieux (on vise le bilinguisme à moyen terme, ce qui est déjà pas mal) et moins « pressés » : disons qu’on a décidé de prendre notre temps pour atteindre notre objectif et que notre côté « éponge » s’intéresse étrangement plus à l’alcool qu’aux langues… 😉

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6/ DÉGRINGOLADE

Après 11 ans, on est toujours en Espagne, mais quelques ombres apparaissent au tableau : je perds mon boulot (le travail à distance avec l’agence est devenu impossible), ce qui me rend super stressée (la crise économique en Espagne n’est pas un mythe et je baragouine l’espagnol = c’est pas gagné pour trouver un boulot…),  le nouveau site Internet du Chéri n’est toujours pas rentable, et son métier d’origine (batteur et prof de batterie) n’a pas de débouché dans ce pays où les bandas sont le pilier de la fête. (Si tu te demandes pourquoi, va transporter ta batterie en déambulant dans les rues : tu m’en diras des nouvelles !).

Côté cœur, ça sent aussi le roussi. Plusieurs faits accablants : couple 24h/24 et 7 jours/7 ensemble depuis 3 ans (puisqu’on travaille/cherche du boulot de la maison tous les deux), réseau social très étroit (barrière de la langue oblige…), pas de famille ni d’amis à moins de 700 km pour « refiler » les enfants et souffler un peu, ET pas de boulot… Bref, triste constat que voilà : on se tape sur les nerfs, le couple bât de l’aile… 😦

Après 12 ans, le couperet tombe : on ne s’aime plus. D’un commun accord, on décide de se séparer, juste avant de changer d’année…

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8/ DOUTES & Co

La 13ème année  s’annonce donc « sportive »…

À moi les questions, les doutes, les peurs :

  • Dois-je rester en Espagne avec mes enfants car la vie y est douce mais continuer à galérer pour trouver un travail ?
  • Ou rentrer à reculons (morosité des Français, taxes, coût de la vie, …) en France, pour y trouver du soutien familial et du travail ? (Si je décide de rentrer, je lirai attentivement le  guide du retour en France pour mieux préparer mon « rapatriement » que notre arrivée en Espagne, c’est juré !)
  • Comment annoncer notre séparation de la façon la plus « douce » à des enfants de 6 et 8 ans ? Et quelle va être leur réaction ?
  • Quelle sera celle des Espagnols qui nous entourent, dans une contrée encore très marquée par la religion catholique et où la séparation/le divorce ne sont pas aussi fréquents et « banals » qu’en France ? (À titre d’exemple, dans le village où nous vivons, sur la centaine de familles qui fréquentent l’école du village, seuls 3 enfants ont des parents séparés/divorcés…)

Les pronostics sont ouverts (et vos conseils et partages d’expérience sont les bienvenus, en commentaires)…

Ma seule certitude dans tout ça : malgré les difficiles et douloureuses étapes que va engendrer cette séparation, pour rien au monde je ne regretterais d’être partie à l’aventure en 2004, à la découverte de nouvelles destinations, de nouvelles cultures, de nouvelles personnes.

Je considère cette séparation comme un accident de parcours, avec assurément des séquelles, mais cet « accident » n’est heureusement pas mortel… Bref, la vie continue ! (Optimisme, quand tu nous tiens…)

Citation sur l'échec en expatriation


La morale de mon histoire ? C’est que la vie à l’étranger, seul, en couple ou en famille, est parsemée d’embûches (séparation, maladie, visa, etc) et n’est pas rose tous les jours.

MAIS c’est aussi et surtout une aventure formidable qui vaut le coup d’être vécue, qui comporte beaucoup de privilèges (avoir un CV très « coloré », devenir bilingue à 40 ans, avoir des enfants trilingues, pourvus de 2 passeports et d’un esprit ouvert aux différences) et qui permet de découvrir de nouvelles facettes de soi (courage, adaptabilité, force, ouverture d’esprit).

Personnellement, quelle que soit ma décision à venir (rentrer ou non en France), pour rien au monde je regrette d’avoir quitté mon confort il y a 12 ans, ni d’être partie vivre ailleurs.

Et c’est sur cette note positive que je vous souhaite une bonne Année 2017, pleine de bonheur, de découvertes, de rencontres, d’expatriation, de voyages, et surtout d’aventures !

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74 Comments

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  1. Je t’aime mon amie, merci pour ce partage intime, xx

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  2. Même en vivant en Allemagne, ma famille me fait parfois culpabiliser d’être « loin », alors le Canada ou l’Espagne…! Je trouve ça très courageux que vous ayez choisi de partir en pensant à vous, et non à votre entourage. Parfois, il faut savoir se faire plaisir et se construire sa propre vie, et c’est ce que vous avez fait ! Même si je comprends à 100% la tristesse d’être loin de sa famille : les bébés qui grandissent sans qu’on les connaisse, les grand-parents qui vieillissent bien trop vite, les amis qui s’éloignent… Bref. C’est en effet une aventure et j’espère que vous en resterez toujours fiers ! Bonne continuation à toi Laurence, je continuerai à suivre tes aventures. 😉
    Laure

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  3. Bravo , et c’est une vieille dame qui le dit . La séparation c’est moins cool, pour le coeur, les enfants et l’amour propre, mais on s’en remet, toujours !! Là encore bravo . Que vas tu décider en fin de compte ? Valence c’est vraiment chouette, mais évidement nous sommes retraités rien à voir avec toi . Et tu es seule à pouvoir décider de ton avenir et de celui de tes enfants. Je te souhaite une bonne dose de courage, mais il est clair qu’après tout ce qui s’est passé tu n’en manques pas. Ton humour (peut-être un peu forcé parfois..) t’aidera quoique tu dasses. Bises d’encouragement

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  4. Bonjour Laurence,
    Je ne pouvais rester insensible à ton article qui me touche en plein coeur! Je suis expatriée depuis 9 ans. J’ai fais Londres et maintenant l’Espagne à Moraira plus précisément . En passant, la frontière en 2008 jamais j’aurais cru devenir maman et m’installer dans ce magnifique pays qui n’est pas le mien! Je suis partie un peu pour les mêmes raisons que les tiennes envie d’aventures, rencontrer de nouvelles têtes, l’ambiance générale qui règne en France, apprentissage des langues ect…
    Je te rejoins également sur le point que la région est super à vivre, pour les enfants l’apprentissage des langues, l’ouverture d’esprit, la qualité de vie… Tout ceci sont géniales mais il’ y a un gros point noir à ce tableau paradisiaque « Le travail. » Que ça soit employé payait une misère avec des contrats en carton! ou à ton compte avec des charges tellement énormes comparaient à tes rentrées d’argent sans compter les demandes d’emplacements auprès des organisations ou on te fait bien ressentir que tu es étranger… Franchement, il n’est vraiment pas facile de se faire sa place dans ce pays. Je pense que dans d’autres pays comme Le Canada, L’Australie, La Suède ou même la Suisse je ne pense pas que c’est plus simple mais tu es respectée à ta juste valeur et quand tu as des bagages sur ton cv en plus c’est considérer. Je crois que ça faut la peine de sortir de sa zone de confort pour tout recommencer. Ici, c’est trop magouille! C’est très bien pour les vacances en famille, pour les retraités ou si tu as les moyens financiers pour tenir en sachant que c’est comme le beurre au soleil …Enfin voilà ça s’arrête là!
    Avec mon compagnon nous avons décidés de démanger en Suisse pour l’été. Il fera plus froid mais nous continuons la formidable aventure d’expatriés sans forcément retourner en France, on sera juste à côté! lol On va faire en sorte de ne pas être trop loin des frontières pour se rapprocher de la famille, des amis et des produits Français qui nous manque au quotidien ainsi que leur absence qui devient de plus en plus difficile quand je vois ma fille grandir loin d’eux. Et puis le TRAVAIL retrouver une certaine sécurité, un pouvoir d’achat et surtout avant tout el N°1 nous pensons à l’avenir de notre fille, elle parle 4 langues avec le Valenciano mais n’aucun futur ici… On ne fait que survit, végéter !!!
    Enfin voilà Laurence ça ne va peut-être pas te remonter le moral ce commentaire, je voulais juste te faire partager mon vécu et que tu saches que tu n’es pas seule à ressentir ce genre de sentiments. J’espère que tu trouveras la prochaine destination de ton voyage mais surtout faire au mieux pour les enfants! Si tu es heureuse ils le seront peu importe ou. N’hésites pas à discuter avec eux et de les faire participer au prochain voyage pour qu’ils se sentent introduit, investit et intéresser à ce changement. Après pour les histoires de coeur, j’ai bien du mal moi aussi de mon côté! Car tu te doutes bien que si nous sommes arrivés à cette décision de partir, notre couple en a prit un coup… On verra poco à poco!
    Ma mère m’a tjrs: »- Quand ça ne va pu! Il est préférable de se séparer que de continuer sur ce chemin penchant!  »
    Mais bon ça dépend de la taille de la pente…jejeje c’est pas drôle!
    Tu vas te reconstruire petit à petit et tes enfants te combleront de bonheur, de joie de vivre…Jusqu’a l’adolescence! C’est déjà, pas mal… LOL Comme je te l’ai dis au dessus, je ne suis pas douée pour les conseils des histoires d’amour… Bon j’arrête là je me sens malencontreusement maladroite! lol
    Je te souhaite une bonne route et j’espère te rencontrer avant que je reprend la route. Départ prévu en Fin Juillet/début Aout 2017. Je laisse ma fille terminer son année scolaire.
    Bizzz Ma belle et courage.

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    • Wow wow wow. Merci pour ce témoignage Mélanie, pour ton énergie et pour ta sincérité. On ne se connaît pas mais j’ai l’impression que si ! Bon courage pour ton déménagement et ta nouvelle installation. Que la force reste en toi ! 😀

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      • Je vie en Australie, à Melbourne ( si tu veux du très chaud préfère Brisbane, moins cher que Sydney plus chaud que Melbourne), ici: avantages: pleins emploi, les gens sont accueillants, le temps et sympa, il fait vraiment bon vivre, culturellement inépuisable, paysages incroyables, ….
        Inconvénient: apprendre l’anglais, conduire à gauche (ça n’en ai pas un pour tout le monde mais bon à savoir), et et qq bestioles ayant plus mauvaise réputation que de mort au tableau.
        Bref pour ma part, pas de retour en France envisageable, et si ça te dit de voir autre chose que l’hémisphère Nord, l’Australie c’est garanti ( lol pas drôle), serai ravie de te rencontrer si tu décides de venir par ici.

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      • Tu me fais rêver, Sonia ! Pour l’instant je reste chez les mangeurs de paella et (soi-disant) buveurs de Sangria (ils n’en boivent jamais, en fait !!!) car l’Australie représente pour l’instant trop de distance et de km avec la famille pour moi. MAIS j,ai bien dit « pour l’instant » ! 😉
        Merci pour ce message très généreux et plein d’énergie positive. Bonne continuation en Australie et au plaisir de te croiser un jour en vrai, ou à nouveau sur la toile. 🙂

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  5. geraldine ventre janvier 31, 2017 — 4:53

    coucou ma copine! bravo et merci de ce partage….
    tu as l’énergie pour vivre tout ça… l’énergie et la sangria (ça aide!!)!! tu peux aussi venir un chtit coup à Lyon si tu veux… je fournis logement, bouffe et pinard…
    prends du temps pour toi, fais des réserves….
    mais les gosses de divorcés ont plus de ressources qu’on ne le croit…. et les miennes sont persuadées que c’est une chance, en fait!!
    je t’embrasse!!!!

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    • Merci Gé pour ton commentaire, plein d’énergie, d’humour et d’expérience. J’espère que tout va bien pour toi. Bises de Valencia

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    • Absolument d’accord, quand on a dit à ma fille (7 ans à l’époque) qu’on se séparait (après presque 2 ans !) , elle nous a dit : chouette, comme ça moi aussi, j’aurais deux chambres comme ma copine Isa.
      Ça fait un an et demi maintenant et bien sûr, elle voit aussi les côtés moins sympas. Mais comme on arrive encore à bien s’entendre avec son père, elle le vit bien. Par contre, on a le problème actuellement aussi du « retour' ». Je mets des guillemets car mon ex est allemand, nous vivons en Hongrie, est le retour, se serait sur l’Allemagne. (je suis partie de france à 20 ans… Après presque 7 ans à Berlin, 3 ans au Mexique, 10 dans le sud de l’Allemagne et 4 ans ici).
      La grande question, c’est de savoir s’il est possible de rester ‘proches’ géographiquement… On aimerait être à moins d’une heure. Mais va trouver 2 boulot dans la même zone, même en Allemagne et qui nous permette de bien vivre avec 2 Apparts au lieu d’un….
      Les séparations ne sont jamais faciles. Le fait d’être à l’étranger, ça a tendance à accentuer le tout… En tout cas, je te souhaite de prendre la décision tranquillement. Et de penser à toi. Effectivement, si tu n’es pas bien, t’es enfants le ressentirons.
      Et n’oublies pas, t’es enfants ont déjà l’habitude d’être différents. Ils s’adapteront plus vite encore que d’autres a la nouvelle situation 😊
      Bon courage pour cette nouvelle année !

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      • Merci Caro pour ton message et le partage de ta propre expérience. Ton parcours est très impressionnant et ta fille a bien de la chance d’avoir une maman aussi aventurière ! Je te souhaite plein de belles choses pour la suite et bonne chance pour ta future installation, où qu’elle ait lieu. 😉

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  6. Beau texte Laurence. Je pense à toi. Bises de Montreal.

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  7. Holá buenas tabarnak !
    C’est au choix.
    Très beau témoignage, chère Lolo, et quel courage. Bravo. Comme a dit en son temps un certain Roberto: « La vita è bella ».

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  8. Bonsoir Laurence,

    c’est un merveilleux plaisir de vous lire et de partager vos tribulations et surtout de savoir ce que vous ressentez dans tout ce periple. Concernant Valencia….je comprends d’autant plus car etant francaise mais vivant en Allemagne depuis mes 19 ans, mon petit copain, mes enfants – 9 et 7 ans, bilingues allemand-mais aucune notion d’Espagnol, on avait juste fait un cours de 3 semaines avant de partir – et moi, on decide de partir a Denia car il a job. Nous y allons en reperatage, surtout pour inscrire les enfants a l’ecole (je suis en plein divorce depuis 2 ans) et on n’arrive meme pas a trouver la ville – pourtant j’etais scout – car on nous indique Javea mais en valenciano, c’est Xabia et a cette epoque, il n’y avait pas vraiment google earth etc… On est trop doue:-) on trouve mais on les mets a Denia, les virages tous les matins ayant de mauvaises repercutions; ils sont dans une classe de 37 eleves, les seuls etrangers et s’ennuient pas possible – consolation le matin : ne vous ennuyez pas trop!!??- ils sont repris ensuite par les religieuses (on avait omis ce detail et de toute facon, meme au UK , Irland, USA etc… : faut porter un uniforme!) mais apprennent avec humour l’Espagnol. Mes enfants rient car j’utilise aussi bien le Valenciano que l’Espagnol, novice dans cet art:-). Cependant, apres 4 -5 ans, les enfants doivent avoir les cours uniquement en Valenciano et la, en bonne francaise, je fais la greve: mes enfants parlent francais, allemand, anglais – international school – , espagnol et valenciano : cela fait trop! et mes enfants n’ont aucune envie de faire leurs etudes en Espagne , surtout avec l’obligation de communiquer uniquement en Valenciano; et moi j’ai l’experience du bac francais non reconnu en Allemagne – suis allee jusqu’a l’Ambassade – donc on retourne en Allemagne (considerant que c’est la qu’ils doivent faire et finir leurs etudes) mais cette fois pas a Duesseldorf;, on s’embarque pour l’aventure bavaroise et on debarque a Munich ! Le seul probleme est que les institutions scolaires de Munich et Freistaat a proximite de notre domicile- 5 en tout – n’acceptent pas mes enfants comme eleves car ils n’ont pas fait de latin! Une vraie lacune! definitivement! mais il y a aussi une obligation de scolarite! Un combat, partiellement gagne: mes petits choux furent acceptes pour un an AS GUESTS et n’avaient donc aucune notation et devaient refaire ensuite une nouvelle annee pour une evalution et leur lycee etait un lycee mathematique….j’ai compatis! mais ce chemin ne s’arrete pas la:-)…..

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  9. Que de changements en si peu de temps.

    Heureusement qu’on a réussi à se croiser à la galette des rois, si tu décides de repartir en France 😉

    Il y a plusieurs solutions possibles :

    Séduire un riche espagnol
    Regarder du côté de Barcelone (il y a plus d’offres d’emploi pour les francophones)

    Mais il est clair que la priorité c’est de trouver un travail stable, que cela soit ici ou ailleurs.

    Animó !!

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  10. A un moment, il faut peut-être savoir dire stop et reconnaître qu’on fait fausse route, c’est ça aussi d’être adulte.
    Je suis choquée par quelques propos concernant Valence que je connais bien pour y vivre depuis de nombreuses années. Mais pourquoi s’enterrer dans un village avec le Valencien enseigné à l’école alors que très peu d’écoles dans le centre l’enseignent ? Et cette réflexion concernant les espagnols très catholiques et peu enclin au divorce, nous ne devons pas fréquenter les même. Et puis merde, qu’est-ce qu’on en a à foutre de leurs avis si vous divorcer ? 12 ans d’expatriation pour s’inquiéter de ce que penseront les parents des camarades d’école de vos enfants ou de vos voisins … que en plus vous comprenez à peine ?!!! Enfin !!!
    Moi je vous dirais de rentrer en France car pour être aussi mal informée sur votre région d’accueil (cevque j’ai pu voir à travers d’autres articles), il faut arrêter de s’entêter et vivrecdans sa bulle.

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    • Ouh la la Valérie : mon billet semble vous avoir vraiment choquée. Pour répondre à vos questions, après avoir vécu dans une grande ville (Montréal), nous avons délibérément opté pour un petit village, avec ses avantages (nos enfants peuvent jouer dans la ruelle, pas de pollution sonore ni « ambiante », solidarité, coût de la vie) et ses inconvénients (école en valencien, traditions plus ancrées, qu’en dira-t-on, etc). C’était un choix délibéré. Le problème reste le travail, et il serait le même si je vivais en plein centre de Valence. Merci d’avoir partagé votre point de vue et vos conseils.

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  11. Muriel Schlax-Brassier février 1, 2017 — 12:19

    Bonjour Laurence,
    je te suis mais je n’ai pas encore participé à ton blog, même si j’apprécie fortement tes textes, ton humour et toutes les informations qu’on peut trouver grâce à toi
    En te lisant, quoique nous ayons des âges très différents (j’ai 71 ans) j’avais l’impression de te suivre dans ton parcours : une fois à la retraite nous avons décidé de vivre au Maroc ou nous sommes restés une dizaine d’années, puis les évènements, alors que l’on se sent très sur dans le pays, je dis donc les évènements, les médias qui en rajoutent ont fait que les amis venaient moins nous voir, les enfants, certains ne venaient plus, les petits enfants grandissant il était impensable pour leurs parents de les mettre seuls dans un avion pour le Maghreb etc… et ceci s’est produit pour tout le groupe d’amis que nous avions, alors un premier couple est rentré en France puis d’autres et notr; e petit noyau est devenu si léger !!! alors nous avons fait comme les autres, il fallait rentrer, mais comme toi sans doute, la morosité des français, leurs caractères aussi, l’envie toujours grande malgré l’age d’être ailleurs de voir du nouveau de voyager … nous a conduit tout naturellement en Espagne au sud de Barcelone (pas trop loin de la France en voiture) un aéroport pour aller voir la famille ….
    et nous avons bien cru que ce serait notre dernière adresse
    C’était sans compter avec les problèmes de langue, d’adaptation, et financiers aussi ; je m’explique : à notre age nous avions la santé, et puis les choses ont changé, mon mari commence une grande et longue maladie liée à des pertes de mémoire et de préemption, il y a bien ici en Espagne un système de santé gratuite, mais il faut tenir compte de délais impossibles pour obtenir des rendez vous spécialisés, tu n’as pas le choix, et surtout des problèmes de langue qui rend impossible des réunions pour mon mari pour l’entretien de la mémoire car il ne parle ni espagnol ni catalan, moi je parle l’espagnol mais je suis parfois rebutée par le catalan, comme par exemple le document que je viens de recevoir pour le parking résident, rédigé en catalan me disant qu’il y a maintenant une carte virtuelle, mais je n’ai rien compris !! Pour revenir aux soins, on a conservé ce que nous avions au Maroc, l’assurance maladie des français à l’étranger avec une mutuelle complémentaire, mais alors, n’ayant aucun accord ici nous devons avancer tous les frais et attendre parfois plus de deux mois les remboursements, ce qui dans le cas présent où examens , kyné, scanners … se multiplient , c’est un véritable investissement, ajouté à cela les impots exhorbitants pour nous (double de la France) tout cela nous incite à rentrer et nous rapprocher de nos enfants,
    un détail encore, nous avons eu la grippe tous les deux, et malgré notre voisinage adorable et les quelques relations que nous nous sommes faits, nous sommes restés 2 semaines sans personne qui s’est inquiété pour nous, sauf les enfants loin, sans pouvoir sortir, faire de courses, et sans que personne ne remarque que les volets restaient fermés et que nous étions isolés … c’est le cas souvent dans les grandes villes en France, mais ici à Cambrils c’est une petite ville et en France nous avons nos enfants et aussi un système social tourné vers le 3è age, avec des relais, alors que mon médecin me disait qu’ici en Espagne, comme en Afrique , tout est plutot favorable aux enfants .

    Donc, en bref, même si nous étions très heureux ici en Espagne et c’était notre choix, nous sommes dans l’obligation de renter pour finir nos vies ; et aujourd’hui la décision eJe test prise et sans regrets ! Pour dire qu’une expatriation n’est pas toujours définitive, et que les évènements de la vie peuvent changer les choses

    A propos aussi, on peut tout aussi bien divorcer en restant en France et tu ne dois en aucun cas te culpabiliser ; ta décision tu es la seule à la prendre car on est toujours seul devant les grands choix mais tu sauras assumer et ce sera toujours un plus pour tes enfants d’avoir voyagé, connu des cultures différentes, des gens différents , des pays autres ; il en restera plein de belles étoiles dans leurs yeux, j’en suis sure

    Je te comprends, nous n’avons pas le sens aussi étroit de la famille que les espagnols mais c’est sur que seule avec tes enfants, il te faudra affronter les week ends ou les autres se retrouvent avec les grands parents, il faudra trouver des solutions quand l’un ou l’autre est malade et que tu travailles, il faudra aussi voir avec eux plus tard leurs projets … leurs études , s’ils quittent la ville ou tu vis et si cela peut te convenir ! finalement je suis contente de rentrer en France, même si je trouvais ma vie ici génial, mais ca c’était avant la maladie de mon mari.
    Je suis positive et il y a parfois des priorités,
    alors je te dis bon courage, tu feras pour le mieux quruoi que les autres en pensent,
    je t’embrasse , courage petite maman
    Muriel

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    • Bonjour Muriel
      Je suis tellement touchée par ton témoignage… Merci d’avoir partagé ton histoire et ton expérience. Vive l’amitié « virtuelle » (merci Facebook de m’avoir permis de te « rencontrer »), bon retour en France et bon courage à ton mari. Je vous souhaite donc une année 2017 sous le signe de la santé et des retrouvailles. Besitos

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  12. Patricia Ruffié février 1, 2017 — 8:27

    Salut Lolo

    Et merci de ta sincérité et de ton naturel, t’es billets avaient toujours un rythme particulier et celui ci est dans la même lignée. Évidement la dernière partie m’à provoqué un choc et c’est avec toute mon amitié que je te / vous souhaite de trouver le chemin de votre renaissance personnelle. Le temps apporte ( parait-il) moult chose ( apaisement, solution, nouveaux horizons) et c’est bien là tout ce que je te souhaite. Bises Patou

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  13. J’ai adoré cet article. L’expatriation ce n’est pas tous les jours facile. Une séparation ce n’est pas facile mais ce qui est sûr c’est que peu importe les embûches il faut savoir se relever et avancer. Plein de belles choses en Espagne ou ailleurs 🙂

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  14. Arrivée par hasard février 2, 2017 — 6:38

    Bonjour,
    Je suus bien triste pour vous de cette issue, après tant de challenges dépassés ensemble. La séparation c’est quand même plus qu’aun accident de parcours. Et les difficultés de couples, on y passe tous. Ce que vous avez vécu ces derniers temps est très stressant et il est normal que votre couple soit rudement mis à l’épreuve. Est-ce qu’il ne mériterait pas, après tout ce que vous avez construit et vécu ensemble, de le réparer? (Votre couple) Prendre du temps en semble, flirter, vous reconquérir… et même vous faire aider d’un conseiller conjugal, car si vous y arrivez, et c’est tout à fait possible, vous en sortirez beaucoup plus forts!
    Quoi qu’il en soit je vous souhaite une très belle année 2017.

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    • Merci beaucoup pour votre empathie et vos conseils. Malheureusement l’Amour n’est plus au rendez-vous et plutôt que de vivre dans la frustration, nous avons opté pour la séparation, avant qu’il ne soit « trop tard » (haine, etc). D’amants nous sommes passés amis, à jamais liés par nos enfants.
      Je vous souhaite également une belle année 2017, plein de santé, de bonheur et d’amour. 🙂

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  15. Mettre des mots c’est déjà commencer à réagir. Je ne prétendrai pas être de quelconques conseils mais voiçi se que j’ai appris sur plus de 20ans de voyage dont 15 comme résident hors de France. Ou qu’on soit sur le globe, on trimbale les même casseroles, n’oublions pas que la terre est ronde et que la mer ne tombe pas dans le vide. Ensuite je suis rentré en France il y a maintenant une petite dizaine d’année pour préparer ma retraite, et les trois premières ont été vécues comme la découverte d’un nouveau pays, un vrai touriste, et quel beau pays. Maintenant on est prêt a repartir. Bon courage, un virement de bord bien préparé redonne de la vitesse sur l’autre bord.

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    • Quel beau témoignage Vicent. Merci pour le partage de ta sagesse et de ton expérience. J’adore ta vision du retour en France comme l’arrivée dans un nouveau pays à découvrir. Si j’y retourne un jour, c’est exactement comme cela que j’aborderai ma « ré-patriation ». Je serais curieuse de connaître ta prochaine destination ! 😉

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  16. Surtout faut rien regretter (perso j’emmerde ce que pense les autres, même les parents, qui ne savent que parler, critiquer les résultats).
    Après c’est sûr que quand on a des enfants faut peut-être être plus organisé, mais c’est pas pour autant qu’il faille se caser et plus rien faire (esprit de Français quoi…).
    Moi je serai toi, je retournerai au Canada (la ou ça marche) et essayer peut-être de construire un plan type 6 mois Canada / 6 mois au soleil… Après, tout dépend de tes opportunités professionnelles, mais c’est pas impossibles.

    Mais surtout, ne croule pas sous les critiques Françaises (ce sont des rabat-joies), le pays de l’impossible, des perdants (qui sont faussement optimiste), car vu ton profil et ton expérience, tu peux très bien t’en sortir.

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    • Merci Florian pour le partage de ton avis. J’admire ta capacité à passer outre les critiques et les jugements : j’essaie mais c’est pas facile. 😉
      6 mois au Québec (c’est là que tu vis ?) et 6 mois au soleil serait génial en effet, mais difficile à réaliser avec des enfants scolarisés.
      Merci encore pour ton message et bonne continuation.

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  17. Bonjour Laurence, c’est fou comme je vois qu’on se retrouve tous dans ton message quelque part nous les mamans expats passont tous + ou – par les mêmes préoccupations. Moi je parle portuguais avec mon compagnon brésilien et nous vivons à Barcelone depuis 4 ans. Bébé qui commence la crèche depuis peu ( tout en catalan ) moi qui doit donc faire l’effort de parler espagnol au quotidien catalan evidemment aussi parce qu’ils l’aiment leurs « dialectes » + un anglais parfait souvent demandé pour trouver un job ! Et a la maison je n’ai rien gagné à parler portuguais parfaitement… Comme toi, la relation aussi en prend un coup parce que dur de se sociabiliser, les vrais amis de toujours sont en France et la famille aussi. Mainte fois je me suis posé la question si pour le futur il n’etait pas preferable de rentrer en France et comme toi pour le moment j’apprécie la qualité de vie que j’ai a barcelone. Question boulo, as tu regardé les pistes de travailler depuis chez toi? Parles tu valencien? Y a t il des cours gratuits comme nous ici pour peut etre t aider a l apprendre même si pas trop envie malheureusement pas trop le choix si t aiderai dans ta recherche d emploi. Sache que Barcelone est pas loin et en effet il y a peut etre + d opportunites pour nous français. Je serais heureuse de parler plus amplement avec toi. Merci pour le partage de ton expérience et à tout le monde, également, cela fait réfléchir sur sa vie et ses choix et c est très important d analyser ses echecs ou reussite il faut avancer la vie continue on n a qu une vie !

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    • Wow, Marion, quelle vie, quelle famille internationale ! Merci pour ce gentil message et ces précieux conseils. Je me concentre pour le moment sur l’espagnol (4h de cours par semaine, faute de mieux) car en arrivant il y a 3,5 ans, je ne parlais pas du tout la langue (allemand et anglais à l’école). J’ai appris sur le tas, mais maintenant que je ne travaille plus, j’apprends les règles, pour mieux le parler. 🙂
      Barcelone, on a failli s’y installer l’été dernier car plus d’opportunités de travail, mais on a pesé le pour (travail, proximité de la famille toulousaine) et le contre (coût de la vie, sécurité, etc), on a préféré rester dans notre petit village valencien. 🙂
      À bientôt !

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  18. Retourne avec ton ex. Vous avez trop dure ensemble pour que ca finisse comme ca. Si yavait pas de galere vous serez encore ensemble. Battez vous ensemble. Cest mieux de vieillir ensemble que de se retrouver grande mere ou grand pere celibataire. Cest la partie la plus triste cest votre separation. Je crois que vous devais revenir ensemble et pour le bien des enfants.

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    • Merci Ali pour tes conseils. Penses-tu que c’est possible de rester ensemble même quand l’Amour n’est plus là ?

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      • Oui cest possible. Des fois on a la mauvaise conception de l’amour. Cest sure que ce sera pas comme les debuts. Mais aimer cest un verbe. Cest une action. Si vous avez dure cest que ya des choses que tu aimes en lui. Cest juste des fois avec les epreuves, on croit ne plus aimer. Mais si un malheur lui arrivait, ou que il mourait ce soit. Je te promet que tu le pleureras le restant de ta vie a regretter car tu sauras que en fait tu laimais. Je sais au find que tu laimes. Mais le mariage cest la patience. Demande a tous les vieux couples, cest la patience. Stp ne le lache pas au plus bas. Je sais que il souffre en silence. Moi je crois en vous. Je pense que faut pas lacher et ce sera merveilleux pour vos enfants dans le futur. Lachez pas le pere de vos enfants. Ca serait trop dommage. Vous savez quoi? Ce soir avant de vous coucher penser a tous les bons moments que vous avez eu ensemble. Vraiment a tous et oubliez le mal que il a pu vous faire. Et dites moi si ca ne vous a pas manquer sincerement. Votre histoire ma touche.

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      • Merci Ali ! Je ne regretterai jamais la vie passée à ses côtés, mais la flamme s’est éteinte. Et j’ai vu tellement de gens rester ensemble (par peur du « qu’en dira-t-on », par peur de se retrouver seul ou sans argent) alors qu’ils ne s’aimaient plus, et donc malheureux, que je me suis toujours dit que je n’imposerai jamais cela à mes enfants si cela devait m’arriver. Je veux qu’ils soient convaincus que la vie, c’est fait pour être heureux. 🙂

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  19. Bonjour Laurence. J ai vecu une experience similaire. Partie avec mon cheri en 2000 a Londres ou on s’est marie et eu nos 3 enfants dont des jumelles. Pas toujours facile de conjuger vie de couple, 3 enfants en bas age et 2 carrieres. Fin 2008 il a eu une proposition de poste a Dubai qu on ne pouvait refuser et dont on etait surtout ravi!! Et nous voila partis pour de nouvelles aventures. La belle vie nous y attend pendant 2 ans. Le beau package expat, la vie facile a Dubai enfin au finale pas si facile. Finalement la societe de mon ex mari ne peut le garder mais lui propose un poste a Paris qu il refuse car non ne souhaitons pas rentrer en France. Il perd donc son job a Dubai et quelques mois plus tard me quitte. J avais monte une societe a Dubai mais qui n etait pas encore rentable et il a donc fallu que je trouve un job avec un bon salaire pour pouvoir continuer a vivre a Dubai avec mes 3 enfants dont j’ai la garde. Les 6 dernieres annees malgre des hauts et des bas professionnels j’ai reussi a maintenir une vie sympa pour mes enfants et moi malgre un cout de la vie devenant de plus en plus exorbitant surtout concernant le cout des ecoles. Finalement quand en mai dernier mon ex mari m annonce que il ne pourra plus payer ni la pension alimentaire ni la moitier des ecoles, mon calcul est vite fait, je suis obligee de quitter Dubai, toute seule je ne pouvais pas m’en sortir avec des frais de scolarite de 30K Euros par an. Donc voila j ai boucle mes bagages, vendu les meubles qui ne rentreraient pas dans une maison de taille europeenne, tout mis dans un container et retour en France en Juillet… J’ai la chance d’avoir mes parents qui ont une grande maison et qui ont bien voulu nous accueillir tous les 4. Une fois ce choix accepte nous voila rentres plein d’espoir d une nouvelle vie. Mes angoisses concernant l adaptation des enfants se sont vite envoles. Les enfants ont une capacite d’adaptation extraordinaire!! Ils adorent la pluie et le froid… alors qu ils n ont connu que le soleil et la chaleur…. A l ecole ils se sont fait des copains en 5 min et on eu tous les 3 les felicitations du conseil de classe. Leur pere a decide de rentrer en France aussi mais comme il est quand meme loin il ne les voit que une fois par mois. Mais grace a Skype il maintient un super contact avec eux. Mes filles ont 10 ans aujourd hui et il vient les voir demain. Les choses reprennent leur place petit a petit. Je suis toujours a la recherché d un emploi mais je sais que ca prendrait un peu temps. Je ne perd pas confiance, je ne peux pas de toute facon. Et je sais que une fois que j aurais un travail tout ira bien. C est bien sur pas facile tous les jours. L hiver en France n est pas facile et toutes les demarches administratives que j ai du faire pour nous faire reconnaitre en tant que francais en France n ont pas ete simples non plus. Mais ce n etait pas plus dur que quand nous sommes arrives a Dubai… C est une nouvelle expatriation… mais dans son propre pays. Lourdeur administrative, choc culturel apres 16 ans d’expatriation et choc thermique hahaha. Mais rien d insurmontable. Je te souhaite plein de courage car il en faut mais tant que tu vas de l avant tout ira bien. Crois en toi et tout ira bien 🙂

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    • Wow, quel chemin parcouru en 16 ans, Albine et quel courage ! Tes enfants ont de la chance d’avoir une Maman aussi forte que toi. Merci d’avoir partagé ta propre expérience et bonne chance pour le travail : on se demande ce que les boîtes françaises attendent pour t’embaucher… Elles devraient se battre pour t’avoir !
      Merci encore pour ton commentaire. 🙂

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  20. Lostintranslation février 3, 2017 — 5:05

    Salut !

    Comme tu le dis: une expat’ mal préparée ca peut faire mal.

    En fait pour qu’une expat soit réussie il faut une certaine part de « chance » car on a pas le meme filet de protection que chez soi (parfois aides de l’état, mais surtout famille, réseau perso et pro).
    Nous connaissons çà, après avoir vécu en Allemagne puis à Paris, d’ou je viens, nous sommes venus en Suisse en pensant que ce serait facile, même langue, taux de chômage très bas, la belle vie à la montagne et au bord du Léman, etc … SAUF QUE:
    – la boite qui m’a fait venir ferme le bureau suisse apres 1 an et demi seulement, je suis au chomage
    – niveau acceptation des étrangers, les suisses sont pas terribles, ma femme allemande cumule 2 tares: elle est mère et pas suisse -> pas de travail.
    – je suis dans une industrie inexistante en Suisse, mon profil semble n’intéresser personne.
    – la crèche c’est 2500 CHF par mois (salaire moyen en Suisse: 5500), c’est quasimment une interdiction pour les femmes de bosser

    C’est malheureux à dire, mais maintenant nous choisirons nos pays en fonction du boulot, en essayant d’y avoir le meilleur confort de vie tout de même. A chaque fois que je vois des amis me parler d’expat dans des pays au soleil, c’est malheureux mais je leur dis que c’est souvent casse-gueule à cause de la misère dans laquelle beaucoup de ces pays sont (50% de jeunes espagnols au chomage, j’appelle çà de la misère).
    Ces pays c’est bien pour sa retraite uniquement, même pour ceux qui veulent gérer un business à distance, pour être vraiment successfull, il faut là où le business se fait.

    Du coup nous partons à Munich: les allemands me tendent les bras et me proposent des postes au-dessus de mon niveau actuel, plein de boites françaises sont intéressées par le profil trillingue de ma femme et les crèches y sont pas chères ! (dur d’avoir une place, mais c’est pareil partout).
    Certes la vie y sera un peu moins douce qu’en Suisse (soleil mine de rien, ski, pas loin de la cote d’azur et de l’italie…) mais nous serons dans un bassin d’emploi très dynamique qui nous permettra d’avoir une certaine sécurité professionnelle tout en ayant un confort de vie pas mal (les alpes sont pas loin, les allemands sont plus cools que les suisses, il y a de la culture, la vie est relativement peu chère…)

    Bref, parfois il faut faire le choix de la raison. Facile à dire mais il faut toujours se prendre un coup dans la gueule pour s’en rendre compte…

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    • Quelle sagesse et quelle maturité, Guillaume ! Merci pour le partage de tes réflexions et constats sur la vie à l’étranger, et bonne chance pour ta nouvelle vie à Munich et pour la recherche de crèche. 🙂
      PS : Pour info, je viens de voir dans le groupe Facebook VivreÀMunich que 4 places de crèches sont libres…

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  21. Bonjour Laurence, la vie est pleine de surprises, ton témoignage ainsi que la plupart des commentaires en témoignent
    Pour ma part 24 ans de vie en Allemagne (3 endroits différents) au total, quelques années en France entre temps, 2 filles une née en France une en Allemagne, un presque ex mari allemand, lui même à nouveau en couple avec une cubaine, moi vivant depuis notre séparation une relation à distance avec le sud de la France , des projets de retour en France mais seulement le jour où mes filles auront terminé leur scolarité.
    Comme le disait un commentaire une séparation peut aussi être vécu comme une chance … Ma plus jeune fille le vit ainsi « j’ai rencontré d’autres chouettes personnes  »
    Comme toi les débuts ont été difficiles dans un entourage très catholique avec très peu de divorce autour de nous … Entre temps ce n’est plus le cas. Nous choquons parce que nous vivons encore sous le même toit pour nos filles .
    Yaura toujours des gens pour critiquer … Alors fais ce que tu penses devoir faire… Vos enfants sont petits et même si leurs parents ne s’aiment plus ils ont besoin des deux … Le seul conseil que jai envie de te donner c’est quoique vous choisissiez comme chemin, de leur faciliter la vie et de ne pas leur imposer de séparation avec l’un ou l’autre des parents… Je sais que ce n’est pas évident au quotidien, je vis depuis plusieurs années dans cette situation mais mes filles avaient besoin de leurs deux parents
    Tes enfants sont petits c’est un « bon âge » pour ce changement … Plus facile qu’à l’adolescence
    Vous referez chacun votre vie, ils auront cette chance que peu d’enfants ont finalement, vivre des adultes amoureux !
    Courage pour les décisions et les changements

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    • Wow, quelle vie, Céline ! Je me sens « ridicule » à côté de ton parcours. 😉
      Je rêve du mode de vie que tu as adopté et ton expérience me confirme que ce « modèle » peut donc fonctionner: c’est justement le chemin que l’on a envie de prendre, le papa et moi (mais j’ai toujours peur des « pièces » rapportées, qui font parfois tourner certaines situations au vinaigre ! 😀 ). Bref, à suivre…
      Bonne continuation pour la suite.

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  22. Êtes vous sur de ne plus vous aimer ?
    Ou êtes vous en overdoses mutuelles ? (24h sur 24 ensembles)
    Pourquoi ne pas avoir tenter de traiter la cause (overdose) au lieu de juste vouloir la fin des symptômes ?

    Ne croyez pas que je vous juge, toute histoire est complexe. Mais en vous séparant vous allez de fait traiter la cause… Qu’en sera t’il si vous réalisez alors que l’on ne cesse pas de s’aimer si brutalement (facilement) au bout de 12 ans ?

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    • Merci Mickael pour ces questions, que nous nous sommes en effet posées, le Papa et moi, avant de prendre LA décision, après 20 ans de vie commune. La « flamme » s’est malheureusement éteinte, et il est maintenant trop tard pour la raviver… 😦 et si on avait eu le moindre doute, on serait encore ensemble, c’est certain.

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  23. Bonjour Laurence,
    Je vous écris depuis Barcelone où je suis expatriée depuis 10 ans (hola vecina!). Je suis tombée sur votre article en scrollant le newsfeed de Facebook et votre aventure m’a touchée. Vous devez être fière de vos enfants ! « No soy nadie para decirte eso pero »… la première chose à laquelle j’ai pensé, après l’admiration envers votre parcours, c’est que votre séparation était vraiment dommage, j’ai eu envie de vous dire « Non, ne faites pas ça. Les relations sont compliquées. Vous avez juste été bouleversés par les aléas de la vie, le stress, le quotidien. Ne laissez pas la morosité dévorer tout ce que vous avez construit, vécu, surmonté ensemble ». Mais comme je ne suis personne pour vous le dire et surtout, que je ne suis pas « vous », je me contente de vous l’écrire derrière l’intimité de mon écran. Quoi qu’il en soit, je vous souhaite plein de courage et même si je ne suis pas maman (prochainement), je sais que les enfants ont besoin d’une (seule) chose : l’amour. Alors restez forte =) Un abrazo.

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  24. Je viens de découvrir votre post (et blog) et j’ai beaucoup apprécié! Moi aussi je vis en Espagne (Madrid), pas en tant qu’expat, donc j’en ai bavé pour chercher du boulot en ne parlant pas espagnol, non on ne m’a pas aidé financièrement, oui la famille reste loin… et parfois, je dis « merde » aussi haut et fort. J’adore l’Espagne et je la connais tellement bien que oui, je me permets de la critiquer quand j’en ai envie. Je comprends votre point de vue et les doutes pour l’instant sur le fait de rentrer ou pas. Moi j’en ai connu des ruptures (je n’avais pas d’enfants à ce moment-là donc plus simple certainement) et ca été un peu dur de rester mais je voulais pas voir ca comme un echec (pfff c’est un peu bête de penser à ca mais c’était ma reflexion à cette epoque). Maintenant la vie a repris de plus belle, un nouveau compagnon de voyage, un petit garcon de deux ans (en plein apprentissage du bilinguisme et très frustrant pour moi!). N’essayez pas de vous prendre trop la tête. Est-ce que les enfants sont-ils heureux labas? Si oui, alors restez, encore un peu en tout cas. La vie cool des espagnols, le soleil, les terrasses, ca vous manquera….j’en suis sûre!

    Marie
    @thelopezfamily

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  25. Superbe témoignage merci beaucoup !!! Et je te souhaite tout plein de courage pour ton retour en France et rien ne tenpeche de retenter ta chance ailleurs si vous ne vous y sentez pas bien 😉

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  26. Bonjour Laurence,
    Expatriée depuis des années, je dois changer de pays tous les 3 ou 4 ans….je suis partie en 2004 vivre aux Etats Unis en famille (un mari trois enfants de 2 ans 6 ans et 9 ans). J’en suis repartie 5 ans plus tard avec mes 3 enfants, mon mari ayant choisi la « nouvelle meilleure amie de la famille ». Direction le canada, puis retour aux USA. Mes enfants sont toujours allés dans le système éducatif local en anglais. Retour en France en 2013…. puis reexpatriation seule avec ma fille depuis 6 mois en Amérique du Sud (après l’anglais maintenant notre vie est en espagnole). Bilan : Un fils ainé étudiant en France, un autre fils vivant aux USA et ma fille de 15 ans Heureuse en Uruguay. La vie de couple est dure, et l’expatriation n’arrange rien. Mon fils ainé de 22 ans m’a récemment remercié pour la vie que je lui avais offert car il a une capacité d’adaptation très développé, parle couramment deux langues, une ouverture d’esprit. Le divorce a été très douloureux, très compliqué mais mes enfants en sont sortis certes attristés mais grandis aussi car armés pour la vie qui n’est pas toujours simple. Je continue de parcourir le monde avec ma fille et mes fils quand ils peuvent …. IL faut rester positive, les enfants en sortiront grandis.

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  27. J`’ai beaucoup aimé ton billet pour cette optimisme dont tu fais preuve malgré l’adversité. Cette qualité que tu as et cette force vont surement t’aider à traverser cette mauvaise passe. Pas évident de faire un choix. Surtout que ce choix implique aussi les enfants.
    Je suis aussi une expatriée. Je suis arrivée au Quebec il y a 20 ans pour mes études universitaires. J’y ai vécu plusieurs années de célibats. Les années ont passées et je ne trouvais pas l’amour mais ma vie professionnelle et sociale était totalement comblée; propriétaire d’une belle appart et une belle carrière professionnelle . La mentalité des québécois étant une barrière pour moi. J’ai finalement retrouvé un ami d’enfance qui vivait de l’autre coté de l’océan, en Afrique. Apres une année de vie ensemble à Montréal, on est parti en expatriation, d’abord en Europe central, où est née notre fils, puis en Afrique. Nous voici de retour au Quebec. Nous pensions y rester au moins 2 ans mais le climat et la vie ici ne plait pas beaucoup a mon compagnon qui tourne en rond. Il trépigne et tourne en rond. Il faut dire qu’avec un passeport européen il n’a pas le droit de travailler au Canada. Je suis donc la seule qui travaille. C’est dur pour lui. Nous avons engagé les procédures de parrainage mais c’est long. Heureusement, les enfants sont encore petits et s’adaptent bien aux changements; ils adorent la neige!
    J’avoue que appréhende le travail qu’il va trouver. Il ne regarde que des postes en Afrique. Alors bien entendu, il y a des pays où je ne veux pas aller, vu la situation sécuritaire de certains pays. Donc la décision risque d’être difficile dépendamment du pays. Et rien qu’a l’idée de redemenager de nouveau en Afrique me fatigue. La bas il faut tout prévoir; on emporte tout; lait de bébé, produits de toilette, médicaments, vêtements des enfants pour toute l’année, les jouets, les produits pour le chien,… Bref, c’est de la planification! Et nous sommes revenu au Quebec il n’y a même pas 9 mois. L’idée de repartir si vite, m’épuise. Malgré tout, je reste positive et je m’investis à fond dans mon boulot. Je m’y éclate même. Car je sais que si l’on repart je risque de rester sans travail pendant un bon moment, à essayer de me réinventer une occupation professionnel, comme toute les fois où nous avons été à l’étranger.
    C’est vrai que bien que l’on s’enrichisse beaucoup a voyager et vivre à l’étranger. Le revers de la médaille, c’est que si les deux n’y trouvent pas leur compte, les relations se détériorent.
    Je suis désolée que votre couple n’en ait été victime. Je suppose que vous avez pesé le pour et le contre avant d’en vernir au divorce.
    Bonne chance pour la prise de décision pour votre avenir!
    Je suis tombée sur ton blogue par hasard dans FB. Je reviendrais te lire.
    Bon courage!
    Diane

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    • Merci infiniment Diane pour partager ton histoire. Je comprends parfaitement ce que tu ressens, à l’idée de déménager à nouveau : c’est une fatigue physique mais surtout morale, et encore plus avec des enfants, en bas âge qui plus est.
      Heureuse que mon billet t’ait plu : n’hésite pas à t’abonner à mon blog, pour ne pas rater les prochains. 😉
      Encore un gros merci pour ton témoignage et tiens-moi au courant sur la suite de tes aventures : j’ai hâte de savoir si finalement vous vous resterez un moment au Québec ou si vous allez repartir en Afrique. 🙂

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  28. Bonjour
    Je pense que tous nos « accidents de parcours » nous rendent plus forts… Le mien est un divorce egalement avec séparation aux USA. J’ai décidé de rester ici et de ne pas rentrer en France. Peut être trop de souvenirs à Paris? J’ai décidé de déménager de l’autre côté des USA, à LA et partir loin de ces souvenirs douloureux. J’ai eu la chance avoir une opportunité professionnelle pile à ce moment qui me permettait de pouvoir le faire. Cerise sur le gâteau : ma meilleure amie a été transférée à LA il y a un an et je me retrouve a travailler à 50m de son boulot et vivre la porte à côté! Je crois que tout ça était écrit… non?

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  29. Heeey ! Je suis au Pérou pour une année sabbatique où au final j’ai fait du volontariat et mtn j’effectue un stage. Alors même si j’ai ma date de retour en France, ce voyage m’aura ouvert l’esprit. Pour tes enfants et pour toi, où que tu ailles ce sera toujours un enrichissement. Découvrir une autre langue, autre culture etc.. des enfants billingues ou trilingues, C’est tellement bien, et ça facilite la vie pour apprendre une autre langue, Ils feront des liaisons bcp plus rapidement.
    Pour la partie de ta séparation, Je pense que tu peux aussi en parler avec tes enfants. Même s’ils ne sont pas très grands, Ils ont en mesure de comprendre. Utilise des mots simples et essaye d’avoir leur avis. Comme certains d’autres l’ont écrit, Je ne pense pas que ce soit un problème tant que tu n’es pas dans le conflit avec le père. OK vous êtes séparés, mais vous pouvez parler calmement devant vos enfants, sans forcément être copain-copain. Mes amis qui ont leurs parents séparés qui vivent éloignés, voient ça plutôt comme des vacances. Ils vont souvent visiter l’autre.

    Une dernière chose, les gens qui voyagent ont une toute autre mentalité que les purs français qui n’ont jamais bougé, alors si les gens le voient comme un problème oublie ça. Au Pérou, J’ai rencontré des gens formidables que jamais j’aurais pu rencontrer chez moi. Peut être parce que les occasions sont différentes, qu’on juge moins, Ou qu’on est plus ouvert, mais une chose, la.mentalité change. Pour tes enfants, cela ne peut être que du positif.
    Belle expérience, bon courage à toi. 😃😃

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  30. Je suis expatrié au Mexique depuis 2 ans et le moral est assez bas également…
    Je suis arrivé ici pour un stage de 6 mois, mal payé et loger bien cher, j’ai perdu toutes mes économies dans ce fichu stage qui m’a permis de trouver ma petite amie d’aujourd’hui. Du coup le plan a changé, le retour en France d’après stage c’est changé en recherche d’emploi au Mexique ce qui n’a pas était chose facile et le peu d’économie qui me restait est parti en fumée pour survivre dans un pays où la seule chose qui me retenait c’était l’amour d’une vie, amour que j’ai cherché pendant tout ce temps et que j’ai finit par trouvé… du coup j’ai tout sacrifié pour cet amour! J’ai finalement trouvé un boulot qui a accepté de me prendre mais malgré tout le salaire que je perçois ne sers qu’à payer le loyer, la bouffe et le transport, je n’ai aucun moyen de faire de nouvelles économies…
    Cela fait maintenant 1 an et demi que je vis avec ma copine et on se chamaille continuellement à cause de nos différences culturelles… on a décidé d’un commun accord de se séparer pour voir comment évoluent les choses et aujourd’hui je me retrouve sans rien, dans un pays que je n’affectionne pas particulièrement, seul et loin de tous mes proches où la seule chose qui m’a motivé toutes ces années était un amour qui n’a finalement pas marché… Mais le pire c’est quand je vois tous les sacrifices que j’ai fait pour cet amour, j’ai laissé ma famille de côté, mes amis de côtés, et tout ça pour quoi? Je n’ai pas pu assister aux enterrements de ma grand mère ni d’un ami décédé trop jeune, je n’ai pas pu être présent auprès de ma famille quand le chagrin était grand tout ça pour un amour qui m’aura coûté toutes mes forces… et aujourd’hui financièrement je ne peux pas encore rentrer en France et moralement je ne sais même pas si j’en ai rééllement envie… Bref l’expatrioation m’a perdu, a perdu qui je suis rééllement et si je pouvais revenir en arrière pour changer les choses je les ferais différement!

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    • Bonjour Simon, j’imagine ton désarroi : cœur brisé, loin de tes proches, sans un sou… Mais je suis certaine que tu vas sortir du creux de cette vague. Quand tout va mal, il ne faut pas hésiter (même si notre estime de soi en prend un coup) à demander l’aide de tes proches. La distance (et notre silence ou nos non-dits) fait souvent que les gens ne perçoivent pas la gravité de certaines situations que nous vivons. Et s’ils en avaient conscience, ils seraient présents, dans la limite de leurs moyen (coup de téléphone, mail, virement bancaire, etc). Bref, je me permets un conseil (que je ne manque pas d’appliquer pour moi-même) : demande de l’aide à tes proches ! Si tu sens que tu dois rentrer en France, demande à quelqu’un de t’avancer l’argent du billet : tu lui rembourseras plus tard. Dans ton message, on sent ta solitude : tu as besoin d’aide (psychologique, financière, …). Demandes-en à tes proches : ils t’aideront à t’en sortir, j’en suis certaine.
      Bon courage et tiens-moi au courant de l’issue de ton histoire, qui m’a touchée en plein cœur.

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  31. Vivre à l’étranger est aventureux, plus ou moins. Ce que tu as vécu est dépaysant, légèrement différent d’expériences qui peuvent arriver en France.
    La véritable aventure est de partir dans un pays vraiment différent. En 1999, je décide d’aller m’installer au Pérou pour me marier à une Péruvienne rencontrée en Europe. Pour m’adapter, il a fallu apprendre l’espagnol en moins de 6 mois, mais ça ce n’est rien. Ici TOUT est différent. La mentalité, les coutumes, les lois et même la logique déconcertante.
    Les galères arrivent rapidement. Ici, c’est très compliqué de trouver un travail avec une rémunération décente. Curieusement, si le « gringo » est bien vu, on subit une discrimination très forte comme la priori´té aux locaux. Le gringo, c’est le riche, il n’a pas besoin de travail et surtout on va essayer de lui faire sortir les billets de dessous le matelas, comme ils disent.
    Et puis, il faut tout oublier de notre confort européen: pas de sécu, alloc, chomage, les aides de l’état sont quasi inexistantes, la retraite est réservée à certains privilégiés…
    Alors quand ma fille de 3 ans (francaise), doit subir une opération au coeur, on comprends la difficulté de vivre ici. Pas de sécu, pas d’argent, je galérais sérieusement et à l’angoisse d’une intervention chirurgicale importante, s’ajoute la panique de trouver un financement. Ma famille en France m’ignore et l’ambassade ici nous considère comme des déserteurs avec cette réplique: « on ne peut rien pour vous, il ne fallait pas quitter la France! ». Bravo pour un pays qui revendique haut et fort son esprit humanitaire en dépensant des sommes astronomiques pour aider les étrangers illégaux en difficulté et qui laisse mourir une compatriote de 3 ans sous prétexte qu’elle vit loin de la métropole – j’avais quand même cotisé 20 ans en France! Mon pays envoie pourtant des aides en Afrique!!!
    Pour l’anecdote, j’ai dû « arnaquer » l’état péruvien pour sauver ma fille. Alors, l’humanitaire français, laissez moi rigoler, c’est de la propagande, de la poudre aux yeux.
    Aujourd’hui j’ai 58 ans, je ne peux plus retourner en France, pour y faire quoi, trouver du travail? Je n’ai pas de sécu et ne peux soigner mes problèmes de santé, je n’aurais pratiquement rien en retraite, 15 ans de cotisations en France = le 1/3 du minimum vital au Pérou, je devrais donc travailler jusqu’à ma mort, je n’ai pas d’appart, de maison, terrain, etc… Je n’ai d’ailleurs pas les moyens de payer un billet d’avion. A ce propos, je me demande comment font ces « pauvres » africains déboursant 8.000€ pour traverser la méditerranée… ici, les pauvres, même toute la famille réunie, rêveraient d’avoir une telle somme, moi le premier… il serait intéressant de savoir d’où sort tout cet argent, cela pourrait peut-être expliquer ces vagues d’immigrants… c’est une autre histoire…
    Je ne suis malheureusement pas le seul en situation dramatique, il y a pire… J’ai connu des dizaines d’Européens venus tenter leur chance ici. Si quelques uns ont réussit, la grande majorité ont été rapatriés par leurs familles au bout de quelques mois, je n’ai pas eut cette chance.
    Ce témoignage n’est pas fait pour me plaindre, j’ai choisi de venir ici. Au Pérou – je parle des aventuriers comme moi – on apprend au moins plusieurs choses: la débrouillardise, ne compter que sur soi, ne jamais baisser les bras (on n’a pas le choix), ne pas se plaindre et ne jamais perdre l’espoir.
    Bonne chance pour la suite, sincèrement.

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  32. Merci, c’est assez rare de lire un article qui montre que l’expatriation n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et que les aléas de la vie peuvent arriver aussi quand on vit à l’étranger ; l’expatriation ne protège hélas pas des embûches. Je connais aussi la difficulté d’habiter loin de ses proches, d’avoir du mal avec la langue du pays d’accueil mais comme tu as l’air pleine de ressources, je pense que tu trouveras rapidement la meilleure voie possible pour toi et tes enfants. Bon courage !

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  33. J’ai fait le test: partie habitée aux US, j’ai cru pouvoir  » rentrer » (d’ailleurs la famille le fromage et le vin manque beaucoup non?), je suis rentrée mais me suis vite aperçu que je ne pourrais plus être heureuse la. La famille c tes enfants, le reste tu vis pas avec et au final ils te gonflent rapidement à donner leur ‘avis’ sur tes moindres faits et gestes. Et tu te retrouves face aux français (perso je suis parisienne j’imagine que ça a pas aider): ronchons et Pas ouvert d’esprit. J’ai vécu tellement d’aventures pendant mon expatriation que tout me paraît terne; et tu te retrouves tellement mais tellement en décalage avec tout le monde, le français de base qui n’à jamais quitter la famille et les lieux ou ils ont grandit souvent, que tu en viens à la conclusion : c n’est plus ‘mon’ pays je me sens plus adaptée aux US. Alors j’ai refait mes valises dans l’autre sens en étant en paix avec moi même et mon choix.
    Prépares toi à un parcours du combattant niveau paperasse, ton passeport prouve que tu es française oui mais Bon ça te donne pas plus de droit que ça. La façon dont ça fonctionnait avant ton départ tu peux oublier tout à changer (c très déstabilisant, c vraiment une nouvelle expatriation sans barrière de la langue c tout). Par contre pour le boulot, c certain qu’avec un CV ‘international’ les portes s’ouvrent bcp plus facilement.
    saches que dans tous les cas quelque soit ton choix, il y aura forcément des hauts et des bas; mais dans tous les cas l’expérience te mènera vers tes prochains choix, t’apprendra de nouvelles choses sur toi, sur la vie en général et ce que tu en attends aujourdhui (prête à parier que ça n’à plus rien à voir avec ta vision il y a 15 ans..!). Les enfants vont s’adapter mais je comprends l’inquietude de ne pas vouloir revivre les pleurs le temps qu’ils s’adaptent Justement. Mais rappelles toi qu’ils ne seront jamais heureux de voir leur mère malheureuse.
    Je n’ai pas de conseils à donner, juste quelques bribes de ce que m’a appris ma propre aventure (dont la enieme phase est en cours) et qui n’est forcément transposable à ce que tu vis.
    Dans tous les cas suis ton cœur, tu auras plus de facilité à affronter les difficultés qui vont se présenter si tu es en harmonie avec toi Même.
    Bon courage ! Regardes tout ce que tu as accompli jusqu’alors, tu peux affronter cet incident de parcours et tout ce qui t’attend encore : le pire mais aussi le meilleur.
    Tout n’est jamais tout noir ou tout blanc et il n’y a pas non plus de parfaite décision.
    Xoxo

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